dimanche 26 avril 2009

PU 3° dimanche de Pâques


Prière universelle du 3ème dimanche après Pâques.

1- Jésus est là, au milieu de nous et nous dit :
« La paix soit avec vous. »
Nous te prions, Seigneur, pour le pape et les évêques, à qui est confié le mémorial de l’eucharistie.

2 – « La paix soit avec vous. »
Nous te prions, Seigneur, pour tous les chrétiens ; donne-leur le goût de la lecture et de la méditation bibliques.

3 – « La paix soit avec vous. »
Nous te prions, Seigneur, pour les dirigeants de tous les peuples, que
partout soit garantie la liberté de religion.

4 – « La paix soit avec vous. »
Nous te prions, Seigneur, pour les malades, tous les souffrants, qu’ils croient en ta présence d’amour et de réconfort.

5 – « La paix soit avec vous. »
Nous te prions, Seigneur, pour nous-mêmes qui te savons au milieu de nous. Nous te prions aussi pour le père Philippe Ballot qui reçoit aujourd’hui l’ordination épiscopale à Chambéry.

samedi 25 avril 2009

Réflexion 3° dimanche de Pâques


Réflexion, 3° dimanche de Pâques

Luc 24.35-48


Aujourd’hui encore, Jésus vient à nous et nous dit : « Paix à vous ! ». Il se tient à nos côtés et dit à chacun ou chacune de nous, dans quelque situation que nous soyons : « Vois mes mains et mes pieds. C’est bien moi ! » . Ce n’est pas un fantôme, une illusion ! Il est bien vivant, portant toujours dans sa chair les marques de ses plaies, les marques de son amour fou pour nous. Nous n’avons rien à craindre. Entrons dans la vie nouvelle qu’Il nous offre. Il est là avec nous sur nos routes humaines, marchons avec lui. Alors même nos soucis, nos épreuves, nos souffrances pourront devenir, en lui, sources de vie et d’amour. Donnons-lui notre confiance (notre foi) et osons dire et annoncer qu’il est Le Vivant à jamais.

mercredi 22 avril 2009

Nouveau Père Général du Carmel ocd


Un nouveau Supérieur Général
pour l'Ordre du Carmel, ocd

Le P. Saverio Cannistrà du Sacré-Coeur, jusqu’à présent supérieur provincial de la province italienne de Toscane, a été élu, ce 20 avril, comme nouveau Préposé Général de l’Ordre des Carmes déchaux.
Le nouveau Supérieur Général de l’Ordre des Carmes déchaux a 50 ans. Il est originaire de Catanzaro, une localité calabraise, et il a fait des études de philologie à L’Ecole Normale supérieure de Pise. Il est Docteur en théologie dogmatique de l’Université Grégorienne de Rome. Il a donné des cours à la faculté de théologie du Teresianum à Rome et il est actuellement professeur en christologie et en anthropologie à la faculté de théologie de l’Italie centrale, près de Florence.
Il a commencé son noviciat en 1985 et prononcé ses premiers vœux l’année suivante. En 1990, ce fut la profession solennelle, puis l’ordination presbytérale en octobre 1992.

samedi 18 avril 2009

Prière Universelle 2° dimanche Pâques B


Prière Universelle, 2° dimanche de Pâques. B


« Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » dit Jésus. Que ce bonheur rayonne dans la vie de tous les baptisés et qu’ils annoncent par leur vie l’amour sans fin de Dieu pour chacun.


« La paix soit avec vous ! » dit Jésus. Que cette paix s’étende dans le monde entier, dans les nations éprouvées par la violence et la guerre, dans les familles secouées par la discorde et dans le cœur de chacun souvent traversé par le doute et les conflits intérieurs.


« Recevez l’Esprit-Saint ! » dit Jésus. Que l’Esprit de discernement, de justice et d’amour éclaire tous ceux qui ont des responsabilités petites ou grandes dans notre monde. Prions spécialement pour ceux qui décident des grandes orientations et de l’avenir de la planète.


« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ! » dit Jésus. Que nous sachions témoigner dans nos rencontres de chaque jour de la miséricorde de Dieu qui a tout donné en nous donnant son Fils et nous a ouvert les portes de l’espérance et de la vie éternelle.

Dimanche de la Miséricorde


2° Dimanche de Pâques :
Dimanche de la Miséricorde


« Il y a beaucoup de situations bloquées dans la société et la miséricorde, c'est justement l'amour de Dieu qui va tout débloquer, tout remettre en communion. Il y a des conflits dans les familles, il y a des conflits à l'intérieur de nous-mêmes. Quand la miséricorde de Dieu peut agir à l'intérieur de nous-mêmes, nous sommes pacifiés, nous sommes remis en harmonie avec nous-mêmes…Quand la miséricorde agit dans les familles, toutes les choses se remettent en place, dans les sociétés aussi. C'est quelque chose de très important, y compris dans la vie de l'Eglise …

Miséricorde c’est un thème central dans la bible, un peu oublié chez les chrétiens et remis en valeur énormément par Jean Paul II. "La miséricorde c'est presque comme le nom de Dieu", a-t-il dit et il en a fait comme son testament spirituel. »
Cardinal Barbarin

L’Evangile de ce jour nous invite, avec Thomas, à aller au-delà du doute qui paralyse pour découvrir dans les plaies et le côté de Jésus les signes de la victoire de la miséricorde de Dieu sur le péché, sur le mal et sur toute mort.
L’eau et le sang qui jaillissent du cœur ouvert du Christ se déversent à jamais sur le monde et nous entrainent à entrer dans ce mouvement de la miséricorde et du pardon.
Dans l’Eucharistie sacrement de cet amour sans limite de Dieu pour l’homme nous puisons à cette source vive pour témoigner de l’espérance et de la paix de Dieu qui déjà nous habitent et sont joyeuse annonce de la Pâque.

mercredi 8 avril 2009

Saint-Maur (Jura)


L'Association

pour la Protection du Patrimoine de

SAINT-MAUR DES BUISSONS



organise :






REPAS DANSANT


15 € par adulte
5 € par enfant (moins de 10 ans)
Apéritif offert
Boissons non comprises


DIMANCHE 19 AVRIL 2009


Salle des Fêtes de St Maur ( 39570),


à partir de 12 H

Places limitées, réservez avant le 04 avril !


Françoise MOLTENI 03 84 44 22 36
Michel BRIDE 03 84 44 22 08

Saint Paul: Rémy Jobard (4)








« Sur les pas du plus audacieux
des missionnaires … » (4)




Départ pour le premier voyage missionnaire.
Il y a une année que Barnabé et Saul travaillent ensemble dans la jeune Eglise d’Antioche où ils sont parvenus à “ instruire une foule considérable ” ( Ac, 11,26) . Le moment est venu d’aller semer ailleurs … La communauté, inspirée par l’Esprit Saint, en prend conscience et, après leur avoir imposé les mains, envoie Barnabé et Saul en mission. Nous sommes au printemps de l’année 45. Ils emmènent avec eux Jean-Marc, un cousin de Barnabé (probablement l’auteur du 2ème Evangile) qui les a accompagnés à leur retour de Jérusalem où ils avaient porté le fruit de la collecte organisée à Antioche. Nos trois missionnaires descendent donc à Séleucie, le port d’Antioche, situé à une trentaine de Km de la ville et là, ils embarquent pour Chypre, l’île natale de Barnabé. En partant vers l’ouest, ils vont donc en direction des trois grands centres de l’empire à l’époque : Ephèse, Athènes et Rome.

Chypre :
La grande île est à la limite des eaux helléniques et, en y débarquant, on sort du monde juif pour entrer vraiment dans l’univers grec. Les trois compagnons commencent “ à annoncer la parole de Dieu ” à Salamine, puis ils gagnent Paphos, la capitale de l’époque. Là ils font une rencontre importante, celle du proconsul Sergius Paulus, un homme ouvert que “ la doctrine du Seigneur a vivement impressionné ” (Ac, 13,12). Il semble que ce soit ce fonctionnaire romain qui ait donné aux missionnaires des lettres de recommandation pour la Pisidie où sa famille possédait de grands domaines et avait de solides relations.
Il faut signaler aussi que c’est à ce moment-là que les Actes des Apôtres donnent à Saul le nom de Paul. Luc n’a que quatre mots pour annoncer ce changement : “ Saul ou plutôt Paul ” (Ac, 13,9) et ne donne aucune explication … Il faut donc se contenter d’hypothèses : influence du proconsul Sergius Paulus que Paul a su toucher ? C’est possible. Mais, sans doute Saul, arrivé maintenant au cœur du monde hellénique, a-t-il envie d’abandonner son nom juif qui sonne mal aux oreilles grecques (en effet Saulos en grec signifie nonchalant, efféminé…) pour choisir Paulos qui veut dire petit, modeste et correspond donc mieux à la réalité. En tout cas, après l’étape de Chypre on ne trouve plus dans les textes Barnabé et Saul, mais Paul et Barnabé.

Passage en Pamphylie :
C’est sur la côte sud de l’Asie Mineure que nos missionnaires débarquent, à l’automne 45. Il y a là des cités très vivantes comme Attalia et Pergé, une ville dont les ruines actuelles montrent toute l’importance, mais ils ne s’y arrêtent guère et c’est au retour qu’ils y annonceront la parole. Luc passe très vite sur ce moment du voyage et note seulement en une courte phrase que Marc abandonne le groupe pour “ retourner à Jérusalem ”. A-t-il craint d’affronter la montagne du Taurus qui culmine à plus de 2000 m et qui peut décourager des voyageurs, surtout à la mauvaise saison ? On ne le sait pas, mais il est certain que cette défection a laissé à Paul une certaine amertume et il refusera d’emmener Marc lors de son deuxième voyage, mais ils se réconcilieront plus tard…

De Pergé à Antioche de Pisidie :
260 Km séparent les deux villes : il faut donc une bonne dizaine de jours de marche dans un paysage de gorges inhospitalières, en dehors des grandes voies romaines. Partis d’Antioche de Syrie, Paul et Barnabé se dirigent vers Antioche de Pisidie : Plusieurs villes de l’Antiquité ont porté ce nom, en l’honneur du roi de Syrie Antiochus. Aujourd’hui, ce qui était la capitale de la Pisidie n’est plus qu’un cimetière de pierres, dominé par les restes d’un aqueduc, à 150 Km environ au sud d’Ankara. Il s’y trouvait alors une communauté israélite et donc une synagogue où Paul et Barnabé se sont rendus le premier sabbat qui a suivi leur arrivée. On les a invités à prendre la parole et les Actes des Apôtres nous ont conservé l’essentiel de l’homélie prononcée par Paul ce jour là et qu’il faut vraiment relire (Ac, 13, 17 - 41) si l’on veut connaître le fond même de la pensée de l’apôtre : le christianisme s’inscrit dans la filiation biblique, mais il présente un caractère original et profondément novateur.


Le grand tournant d’Antioche de Pisidie :
Le sabbat suivant il y a foule à la synagogue et en particulier des non-juifs, intéressés par le discours de Paul. Mais quand celui-ci reprend la parole, les membres les plus traditionalistes de la communauté israélite réagissent comme il avait réagi lui-même à Jérusalem au moment du martyre d’Etienne et ils se mettent à l’injurier. C’est alors qu’il leur lance hardiment : “ C’est à vous d’abord que devait être adressée la parole de Dieu ! Puisque vous la repoussez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, alors nous nous tournons vers les païens ” (Ac, 13, 46).
Ce jour là, le christianisme naissant s’est vraiment affirmé comme un message universel. Mais si les païens devenus croyants sont “ tout joyeux ”, les notables provoquent une persécution contre les missionnaires et les chassent de la ville.

Les autres étapes du premier voyage :
Nos voyageurs mettent le cap vers l’est. Après une trentaine de Km dans une région montagneuse où il faut franchir des gorges sauvages, ils peuvent rejoindre la voie romaine qui les conduit plus rapidement à Iconium, à 200 Km environ d’Antioche de Pisidie. Aujourd’hui la ville s’appelle Konya et c’est une ville sainte de l’Islam.
Les Turcs y viennent nombreux se recueillir sur le tombeau de Mevlana, un sage du XIII ème siècle. A Iconium se reproduit un scénario identique à celui d’Antioche : succès au début avec de nombreuses conversions, mais au bout d’un “ certain temps ”, dit Luc, un clan hostile mené par des Juifs traditionalistes se forme et décide de lapider Paul et Barnabé qui jugent plus prudent de filer discrètement et de gagner Lystre à 30 Km au sud-ouest. Là se situent deux événements marquants :
- peu après leur arrivée, Paul guérit un paralysé et impressionne tellement la foule qu’on les prend pour des dieux et qu’ils ont bien du mal à empêcher les prêtres d’offrir un sacrifice en leur honneur (Ac, 14)
- puis c’est à Lystre que Paul fait la connaissance d’un jeune adolescent nommé Timothée qui voudrait partir avec lui. Il lui promet de revenir le chercher, ce qu’il fera au cours de son 2ème voyage (Ac, 16, 1-3).
Cependant les excités d’Antioche et d’Iconium n’ont pas désarmé. Ils ont réussi à retrouver les missionnaires et parviennent à monter la foule contre eux, à un point qu’on commence à lapider Paul qu’on laisse pour mort… Mais il n’était qu’évanoui et dès le lendemain c’est le départ pour Derbé, à une centaine de Km au sud-est de Lystre ; mais c’est en vain qu’on recherche ce lieu sur une carte, car il ne reste rien de Derbé. Saint Luc se contente de dire qu’ils ont annoncé la Bonne Nouvelle et “ ont fait d’assez nombreux disciples ”.

Le retour au point de départ.
C’est au printemps de l’année 47 que Paul et Barnabé quittent Derbé. Le plus court aurait été de rejoindre directement la côte à Tarse, la patrie de Paul, mais celui-ci choisit, malgré des risques certains, de refaire la route de l’aller parce qu’il a le souci des communautés qu’il a fondées. Or, elles ont survécu et les deux messagers vont les conforter dans leur foi et les confier à des anciens, les “ presbytres ”, terme grec dont on fera le mot “ prêtres ”. Ils repartent donc à Lystre et à Iconium, traversent la Pisidie et regagnent la Pamphylie où, après avoir prêché à Pergé, ils embarquent à Attalia pour rejoindre Antioche en Syrie.

Fin de la mission et concile de Jérusalem.
En arrivant “ ils racontèrent ce que Dieu avait accompli par leur intermédiaire et comment ils avaient ouvert aux païens les portes de la foi ” (Ac, 14, 27) Mais une querelle va éclater à propos de la circoncision : fallait-il l’imposer aux nouveaux convertis ? La controverse est assez grave pour qu’on décide de porter la question devant les responsables de l’Eglise de Jérusalem. Paul et Barnabé reprennent donc la route et s’y rendent (fin de l’année 48 ou début de 49). Il faut relire tout le chapitre 15 des Actes qui est consacré à ce qu’on a coutume d’appeler le premier concile. Luc rapporte la discussion parfois vive et le compromis auquel on est parvenu. Les conclusions sont consignées dans un document officiel rapporté à Antioche par Paul et Barnabé, accompagnés de deux émissaires dûment mandatés : sur des bases sûres et au printemps 49, Paul pourra entreprendre un deuxième voyage.

Rémy Jobard

dimanche 5 avril 2009

Semaine Sainte 2009








Si vous souhaitez vivre la




Semaine Sainte 2009




au Carmel de Saint Maur



X X
X
XXXXXXXXXXXXXXX
5 avril
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXDimanche des Rameaux


XXXXXXXXXXXXEucharistie : 10 h





XX
X
9 avril

XXXXXXXXXXXXJeudi Saint


XXXXXXXXXla Cène du Seigneur: 20h30

XXXXXXXXX
XXXXXXXXXXAdoration jusqu'à minuit

X
X

X



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XXXXXXXXX XXXXXXX10 avril
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXVendredi Saint

X

XXXXXXXXXXX Passion du Christ: 15h



X

X



X X

XXXXXXXXXXXXXX11 avril XXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXSamedi Saint

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXVigile Pascale: 21h30




X

X
XXXXXXXXXXX


XXXXXXXXXXXXXX12 avril
XXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXDimanche de Pâques


XXXXXXXXXXXXEucharistie:
10h30




XXXXXXXXXXXXOffice du soir: 17h






XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 13 avril

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLundi de Pâques
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXEucharistie 18h




Réflexion dimanche des Rameaux B


Réflexion dimanche des Rameaux


« Pour te nommer Seigneur, regardons vers la croix.

Tu meurs pour nous donner la vie, l’Amour est ton vrai nom ! »


La liturgie de ce dimanche et de la Semaine Sainte nous donne de revivre les événements de notre salut. Avec le regard de la foi nous contemplons ce que le Christ a vécu à cette étape ultime de sa vie et de toute la force de notre amour nous essayons de nous y associer : Son entrée triomphale à Jérusalem et son acclamation comme roi-messie, mais c’est seulement dans le déroulement de la Passion que nous comprendrons la vraie nature de son royaume et comment nous pouvons y avoir part en portant aussi notre croix avec et comme lui. Dans sa Passion et jusque dans sa mort sur la croix nous est dévoilée la puissance infinie de son amour pour nous.
Notre souffrance, notre croix peut prendre bien des formes, elle fait partie de notre condition humaine. Dans son immense amour, le Christ l’a portée, acceptée, embrassée et elle est devenue source de vie, de salut pour nous. Dans la confiance, avec foi et amour, pauvrement souvent, unissons la nôtre à la sienne et elle pourra à son tour devenir rédemptrice et féconde, source pardon et de grâce pour notre monde.