dimanche 31 janvier 2010

1873, Pèlerinage à Saint-Maur

Les sanctuaires du diocèse de Saint-Claude
Leur histoire et leurs pèlerinages en 1873

Par un curé du Diocèse
Chapitre 33

Pèlerinage du 14 septembre:
SAINT-MAUR
TOMBEAU DU PATRON DE LA PAROISSE.



Saint-Maur, aussi appelé Saint-Maur-des-Buissons ou, du Jura, et placé sur les hauteurs qui couronnent Lons-le-Saunier, à 9 kilomètres de cette ville. Il a le bonheur insigne de posséder une partie considérable du corps de son saint patron.

Maur était issu d'une famille patricienne de Rome. Né en 512, il fut le disciple chéri de saint Benoit et vint dans les Gaules pour y établir la règle monastique de son illustre maitre.

C'est dans ce but qu'il fonda, vers 543, l'abbaye de Glanfeuil en Anjou, sur les bords de la Loire, et communément nommée, à cause de cela, Saint-Maur-sur-Loire.
Il y mourut le 15 janvier 584.

Son corps fut inhumé dans l’une des quatre églises du monastère et y reposa l'espace d'environ 260 ans. En 845, Gauzelin, abbé de Glanfeuil, en fit l'exhumation avec une grande magnificence et le transféra dans une nouvelle église, plus convenable, qu’il avait fait bâtir pour y placer le précieux dépôt; mais les Normands, après avoir sillonné l'océan atlantique, ayant pénétré en France par l'embouchure de la Loire et pillé Nantes en 843, ne permirent point aux religieux de Glanfeuil d'y laisser les saintes dépouilles de leur fondateur. Ce trésor était pour eux d'un prix incomparable : aussi, fuyant le flot envahissant des barbares, quittèrent-ils Glanfeuil en toute hâte. Ils se retirèrent d'abord à Saint-Savin de Poitiers, puis à Saint-Martin d'Autun, et enfin à l'abbaye de Baume-les-Messieurs (864), emportant toujours avec eux les reliques de saint Maur.

Atton, Audon, Odon ou Eudes, comte du Scodingue ou de la Bourgogne supérieure, et père de saint Bernon, restaurateur de Baume et fondateur de Cluny, leur donna au sud-est de Lons-le-Saunier un lieu désert dont la position leur permettait de découvrir l’approche des barbares jusqu'à la Saône et de se retirer au besoin dans des endroits inaccessibles de la haute montagne.




Les religieux construisirent, au centre de ce domaine, un monastère et une église dans laquelle ils placèrent le corps de leur vénéré patron. Les prodiges qui s'y opérèrent par l'intercession de saint Maur, ne tardèrent pas à attirer d'innombrables pèlerins et à donner naissance à un village.

Telle fut l'origine de la commune de Saint-Maur.

Le prieuré et l'église furent donnés à l'abbaye de Baume, et la possession lui en fut confirmée en 1133, par une charte d'Anséric de Montréal, cinquante cinquième archevêque de Besançon.

Ces faits sont attestés par plusieurs écrivains dont la véracité ne saurait être mise en doute. Citons en premier lieu la Translation des reliques de Saint Maur, écrite par un moine nommé Odon ou Eudes, qui fut témoin de l'événement jusque dans ses moindres détails. Le récit de ce religieux a été édité par dom Jacques du Breul, bénédictin de Saint-Germain-des-Prés, mort à Paris en 1614. Le P. Héribert Rosweide l'a collationné avec un manuscrit de Raucloistre (Rubea Vallis), abbaye fondée dans l'archidiocèse de Malines en 1371. Citons également la Chronique de Raoul Glabert, moine de Cluny au XIe siècle, — Sigebert de Gemblours, mort en 1112, — Trithème, chroniqueur allemand, mort en 1516, — dom Nicolas-Hugues Menard, dans son Martyrologe des saints -de l'Ordre de Saint-Benoit (1629, in-8°), Francois-Ignace Dunod de Charnage, mort en 1151 à Besançon, sa patrie, et auteur d'une précieuse Histoire des Séquanois ou Mémoire du Comte de Bourgogne (3 vol. in-4°, 1735-1740).



Le bréviaire parisien ajoute: — « Le corps de saint Maur fut ensuite porté, par ordre de l'empereur Charles-le-Chauve, au monastère des Fossés, sur le territoire de Paris, près de la Marne. »
Or, à cette époque, c'était la coutume des Bénédictins de laisser, comme un gage de reconnaissance, quelques reliques dans les lieux qu'ils traversaient. « C'est par suite de transmigrations semblables, que nous possédons, par exemple, dans le diocèse [de Saint-Claude], à Gigny, les restes de saint Taurin; il parait constant d'ailleurs que c'est même aux moines de Glanfeuil qui, suivant l'expression de Glaber, portaient avec eux leurs objets sacrés (sacram supellectilem), que nous devons des reliques de saint Savin, près de Poligny, et de saint Renobert à Bellefontaine.



On peut donc déjà conjecturer que, vu la piété de leur hôte Audon et la manière généreuse dont ils en avaient été reçus, les moines, par reconnaissance, lui donnèrent une portion du corps de saint Maur lui-même, d'autant que plusieurs d'entre eux devaient rester dans le pays ou tout au moins y laisser des disciples.»
(à suivre)

samedi 30 janvier 2010

Prière universelle 5° dimanche C

Prière universelle - 5° dimanche C


Refrain : Seigneur que ta Parole réveille notre foi.

« Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » dit le Seigneur.
Prions pour tous ceux qui dans l’Eglise répondent à l’appel qui leur est lancé et disent au Seigneur : « Moi je serai ton messager, envoie-moi ! »
Que l’élan de leur « Oui » reste toujours aussi fort et généreux au service de Dieu et des hommes.

Saint Paul nous dit : « Moi je suis le plus petit des Apôtres, puisque j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. »
Prions pour les gouvernements athées qui sont tentés d’utiliser leur pouvoir contre les croyants, de façon très ostensible ou plus sournoise. Que la grâce de Dieu pour eux ne soit pas stérile mais les conduise à un regard plus tolérant et plus fraternel pour tous.

« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » dit Simon Pierre.
Prions pour tous ceux qui souffrent, les malades et ceux qui les soignent, les chômeurs, les personnes en situation de précarité, qui luttent nuit et jour pour essayer de s’en sortir et qui voient trop souvent leurs efforts infructueux.
Soutiens leur courage Seigneur pour que sur ton ordre, ils jettent encore leurs filets et voient leurs efforts couronnés de succès.

« Seigneur, éloigne-toi de moi car je suis un homme pécheur. »
Souvent Seigneur, nous qui sommes chrétiens, nous nous sentons faibles et incapables d’être tes fidèles témoins. Mais avec confiance nous venons à toi quand même. Redis-nous comme au premier jour : « N’aie pas peur, Avance au large… » Et nous saurons que tu nous fais confiance et que tu nous envoies non pas parce que nous sommes parfaits, mais parce que le premier, Toi, tu nous aimes.

vendredi 29 janvier 2010

2 Février, journée mondiale de la vie consacrée

CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE
DE LA VIE CONSACREE

A L’occasion de la fête des lumières
et
de la fête de la présentation du Seigneur
au Temple


Les religieux et religieuses du Diocèse invitent tous ceux qui le désirent à venir
Partager leur action de grâces pour le don de la vie consacrée à l’Eglise et au monde
Prier pour les jeunes qui se sentent appelés à se donner entièrement au Seigneur.
Vivre un temps de Convivialité.

à
Dole
Lundi 2 février 2010



15h30 EUCHARISTIE festive à la collégiale présidée
Par Mgr Jean LEGREZ


Cette célébration a une dimension diocésaine,
Nous vous attendons des quatre coins du Jura…

Au Carmel de Saint-Maur

Eucharistie de la Fête à 8h00

Prière universelle 4° dimanche C


Prière universelle 4° dimanche C

Refrain : Seigneur fais de nous des ouvriers de paix, Seigneur fais de nous des bâtisseurs d’amour.

Dans notre monde qui recherche des témoins et des valeurs sûres qui parlent au cœur… Le Seigneur nous dit : « avant que tu viennes au jour je t’ai consacré, lève-toi, ne tremble pas devant eux»
Prions pour l’Eglise, pour tous les baptisés, que l’appel du Seigneur fasse de nous des prophètes qui témoignent envers et contre tout de son amour pour tous.

Dans notre monde qui se cherche et essaie de construire une planète où tous puissent vivre heureux et en paix… Saint Paul nous dit : « parmi les dons de Dieu cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur »
Prions pour tous les acteurs de nos gouvernements et de nos sociétés, afin que soient privilégiés: l’homme sur le rendement, la paix sur l’avoir, l’amour sur le pouvoir.

Dans notre monde qui a soif d’amour vrai et de fidélité et qui se heurte à ses échecs et à des amours frelatés… Saint Paul nous dit : « L’amour prend patience, l’amour rend service… »
Prions pour les familles, pour les enfants et les jeunes qui cherchent le sens de leur vie, afin que chacun découvre, en s’y engageant, la joie d’un amour inconditionnel et plus fort que les adversités.

Dans notre monde qui souffre en bien des lieux et où la vie est dure… Avec Jésus certains sont « poussés hors de la ville… »
Prions pour ceux qui sont dans la misère et qui n’arrivent pas à s’en sortir, pour les lépreux. Que la présence du Seigneur à nos côtés nous aide à trouver des issues et à ouvrir des chemins de vie pour tous.

Dans notre monde où les chrétiens sont appelés à témoigner de leur foi et de leur charité… Jésus nous dit : « cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est Aujourd’hui qu’elle s’accomplit »
Prions les uns pour les autres, pour nous tous ici rassemblés, que cette Eucharistie renouvelle nos forces et notre union avec Jésus pour qu’aujourd’hui ceux qui nous côtoient Le reconnaissent en nous.

jeudi 28 janvier 2010

Thérèse d'Avila, Vie 4

LA VIDA - VIE - AUTOBIOGRAPHY

Thérèse d’Avila, Vie 4, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie

Départ déchirant de la maison paternelle - joies et épreuves dans sa nouvelle vie au Carmel de l'Incarnation - comment elle s'y prend pour prier.

Tandis que je méditais mon dessein, j'eus le bonheur de persuader à l'un de mes frères (Antonio), en lui montrant la vanité du monde, d'embrasser l'état religieux. Ainsi il fut convenu entre nous qu'un jour, de grand matin, il me conduirait au monastère (Monastère de l’Incarnation à Avila) où était cette amie pour laquelle j'avais une grande affection…
Oui, je dis vrai, et le souvenir m'en est encore présent, lorsque je sortis de la maison de mon père, ma douleur fut telle, que ma dernière heure, je le crois, ne peut m'en réserver une plus grande. Il me semblait que tous mes os se détachaient les uns des autres. L'amour de Dieu n'étant pas en moi assez fort pour surmonter celui de mon père et de mes parents, je me faisais une indicible violence, et si le Seigneur ne m'eût aidée, mes considérations auraient été impuissantes à me faire aller de l'avant. Mais à ce moment il me donna le courage de triompher de moi-même, et j'exécutai mon dessein.
Lorsque je reçus l'habit, le Seigneur me fit comprendre combien il favorise ceux qui s'imposent violence pour le servir… Toutes les pratiques de la vie religieuse me devenaient une source de délices. Parfois, il m'arrivait de balayer aux mêmes heures que je donnais jadis à mes plaisirs et à nies parures; alors la seule pensée qu'enfin je n'étais plus esclave de ces vanités, répandait dans mon cœur une joie nouvelle; j'en étais étonnée, et je ne voyais point d'où elle pouvait me venir…

Malgré tant de bonheur, ma santé ne résista point au changement de vie et de nourriture. Mes défaillances augmentèrent, et il me prit un mal de cœur si violent, qu'il inspirait de l'effroi; ajoutez à cela toute une complication de maux. C'est ainsi que je passai cette première année…Mon mal était à un tel degré de gravité, que j'étais presque toujours sur le point de m'évanouir; souvent même je perdais entièrement connaissance. Mon père, avec des soins incroyables, cherchait quelque remède; les médecins de l'endroit n'en trouvant point, il ne balança pas à me conduire dans un lieu fort renommé...Mon séjour dans ce pays fut à peu près d'un an.

Je revis en passant cet oncle dont la maison se trouvait, comme je l'ai dit, sur notre chemin. Il me fit présent d'un livre qui avait pour titre: Le Troisième Abécédaire; c'était un traité de l'oraison de recueillement… J'avais lu, durant cette première année, plusieurs bons livres… J'ignorais néanmoins encore comment je devais faire oraison et me recueillir. Ce traité me causa donc le plus grand plaisir; et je résolus de suivre le chemin qu'il me traçait, avec toute l'application dont je serais capable…


Voici quelle était ma manière d'oraison. Je tâchais, au que je le pouvais, de considérer Jésus-Christ notre bien et notre maître comme présent au fond de mon âme. Chaque mystère de sa vie que je méditais, je me le représentais ainsi dans ce sanctuaire intérieur…
Je le reconnais maintenant, ce fut par une conduite particulière de Notre-Seigneur que, pendant dix-huit ans, je ne trouvai aucun maître spirituel…
Jamais, durant tout ce temps, excepté quand je venais de communier, je n'osais aborder l'oraison sans un livre. Sans lui, mon âme éprouvait le même effroi que si elle avait eu à lutter seule contre une multitude ennemie; l'ayant à côté de moi, j'étais tranquille. C'était une compagnie, c'était de plus un bouclier sur lequel je recevais les coups des pensées importunes qui venaient troubler mon oraison… quelquefois je ne lisais que quelques lignes; d'autres fois je lisais plusieurs pages: c'était suivant la grâce que Notre Seigneur m'accordait.
Dans ces heureux commencements, il me semblait qu'avec des livres et de la solitude, aucun danger n'aurait pu me ravir un si grand bien. Je crois même qu'avec la grâce de Dieu il en eût été ainsi, si un guide spirituel, ou quelqu'un enfin, m'eût éloignée ou du moins promptement retirée des occasions dangereuses…
Que de fois, en reportant la vue sur cette époque de ma vie, j'ai considéré avec étonnement la bonté infinie de Dieu! Que de fois mon âme s'est délectée dans la contemplation de sa magnificence et de sa miséricorde! Qu'il soit béni de tant de bienfaits!...

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 4 de sa Vie en cliquant ici

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mardi 26 janvier 2010

Thérèse d'Avila, ce qui me frappe dans sa vie(1)


Thérèse d’Avila,

ce qui me frappe dans sa vie. (1)

Sainte Thérèse, Docteur de l’Eglise, mystique, fondatrice de l’Ordre du Carmel Déchaussé, est tout d’abord une femme comme les autres avec ses faiblesses humaines, ses inclinations mondaines. Mais une femme qui est bien dans sa peau ! C’est-à dire les pieds sur terre. Bien qu’elle ait reçu par grâce, des visions hors de nos compréhensions, une faculté d’oraison à la hauteur d’une mystique ayant une intense relation avec l’humanité du Christ qui se révèle pas à pas jusqu’à un véritable mariage spirituel, elle reste une femme lucide, consciente de ses failles et de ses inclinations naturelles pleinement humaines.
Oui c’est une femme, mais une femme capable de bouleverser ses contemporains par son caractère bien déterminé, sa nature agréable et attachante avec beaucoup de relations humaines soit avec des gens ordinaires, soit avec des nobles, même le Roi d’Espagne, Philippe II.
Une femme qui a captivé le cœur de ses multiples interlocuteurs, mais aussi une femme qui a bien souffert, souvent malade, jusqu'à sa mort et qui a également été éprouvée moralement par les incompréhensions, les méfiances à l’égard des révélations reçues, mais une femme débout, pleine d’espérance en Christ son époux.
Quand on commence à lire son livre, on constate tout de suite une clarté de la pensée par de simples paroles très humaines, qui nous ramènent à nous-mêmes. D’ailleurs, son langage très direct sur des faits ordinaires de sa vie, nous aide à mieux saisir son charisme ; une femme ordinaire mais qui vit des choses extra-ordinaires ! Car elle se laisse façonner par l’œuvre de Dieu en elle.
Il est frappant dès le début du 1° chapitre de noter que sa façon de décrire sa Vie semble à notre portée. Une enfance heureuse car elle est aimée de ses parents, de ses nombreux frères, de ses sœurs, de ses cousins ; elle a grandi dans un milieu aisé, mais où on le souci des pauvres. Elle est une enfant bien éveillée à la foi chrétienne grâce à ses parents vertueux, son caractère droit, qui lui permet de vivre dans la vérité même en allant à contre courant de son entourage.
Il me semble important de souligner l’œuvre de Dieu en elle greffé sur ses dons naturels. C’est-à-dire qu’elle a laissé la grâce agir en elle et lui a permis de s’accomplir pleinement. Pour mieux comprendre comment ses dons naturels ont joué un rôle important dans sa vie jusqu'à atteindre la sainteté, laissons Thérèse s’exprimer elle-même à travers ses écrits. (à suivre)

samedi 23 janvier 2010

Prière Universelle 3° dimanche C


Prière Universelle 3° dimanche C
Prière pour l’unité des chrétiens

- Pour les Eglises chrétiennes et pour ceux qui en leur sein servent les communautés et la Mission : Que la Parole de Dieu écoutée assidument et mise en pratique soit pour tous lien d’unité et de réconciliation. Seigneur nous te prions !
- Pour les gouvernants, pour ceux qui portent la lourde responsabilité de conduire les peuples vers plus de justice et de paix : Que la Parole reçue au plus profond de leur conscience d’hommes les guide et les éclaire dans leurs choix. Seigneur nous te prions !
- Pour les malades, les sinistrés partout dans le monde, ceux qui peinent dans une vie difficile et sans avenir : Que se lèvent parmi nous des élans de générosité pour que, conscients d’être tous membres d’un même corps, nous soyons solidaires les uns des autres. Seigneur nous te prions !
- Pour nous tous ici rassemblés par la Parole et une même espérance : Que chaque jour recule tout ce qui nous sépare les uns des autres, et que grandisse le Corps du Christ, comme Il le veut, par les moyens qu’Il veut. Seigneur nous te prions !

mercredi 20 janvier 2010

Thérèse d'Avila, Vie 3




LA VIDA - VIE - AUTOBIOGRAPHY



Thérèse d’Avila, Vie 3, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.

Un choix de vie bien difficile à vivre : tâtonnements, hésitations, tentations, décision...et fidélité de Dieu!


Je commençai à goûter l'excellente et sainte conversation de cette religieuse. J'éprouvais du plaisir à l'entendre si bien parler de Dieu… Une société si sainte déracina bientôt des habitudes contractées dans une société profane; elle fit renaître en moi la pensée et le désir des choses éternelles, et diminua peu à peu ma vive répulsion pour la vie religieuse, car j'en avais une bien forte.
Je commençai à faire beaucoup de prières vocales. Je conjurais toutes les religieuses de me recommander à Dieu, afin qu'il me fît embrasser l'état où je devais le servir à son gré. J'y mettais néanmoins intérieurement des réserves; j'aurais voulu que son bon plaisir n'eût pas été de m'appeler à la vie religieuse, et d'autre part, la perspective de m'engager dans les liens du mariage ne laissait pas de m'inspirer des craintes…
Durant ce temps, où je ne négligeais pas de travailler à l'amendement de ma vie, le divin Maître se montrait plus jaloux encore de me préparer à l'état qui devait réunir pour moi le plus d'avantages. Il m'envoya une grande maladie qui me força de retourner à la maison de mon père. Dès que je fus rétablie, on me conduisit chez une de mes sœurs qui vivait à la campagne...


Sur notre chemin se trouvait l'habitation d'un frère de mon père. C'était un homme très sage et orné de grandes vertus…Sur le désir qu'il en manifeste, je passai quelques jours chez lui. Sa conversation roulait ordinairement sur les choses de Dieu et sur la vanité du monde. Son principal exercice était de lire de bons livres écrits en castillan. Il m'invita à lui faire ces lectures: à vrai dire, je n'y sentais pas grand attrait…
Je ne passai que quelques jours chez mon oncle; mais ses entretiens, ses exemples, les paroles de Dieu que je lisais ou que j'entendais, laissèrent dans mon âme une ineffaçable empreinte. Les vérités qui m'avaient frappée dans mon enfance m'apparurent de nouveau; je voyais le néant de tout, la vanité du monde, la rapidité avec laquelle tout passe....Malgré cela, ma volonté ne pouvait se déterminer à la vie religieuse. Je voyais pourtant que c'était l'état le plus parfait et le plus sûr; aussi peu à peu je me décidai à me faire violence pour l'embrasser.
Pendant trois mois je livrai bataille à ma volonté; voici les armes dont je me servais pour la vaincre. Je me disais: les peines et les souffrances de la vie religieuse ne sauraient dépasser ce qu'on endure en purgatoire…
Le démon me représentait qu'élevée si délicatement, jamais je ne pourrais soutenir les austérités du cloître…les assauts de cette époque furent terribles. Je me vis de plus travaillée de fièvres qui me causaient de grandes défaillances; car j'ai toujours eu peu de santé.
Heureusement j'étais déjà amie des bons livres, et ils me donnèrent la vie. Je lisais les épîtres de saint Jérôme; je me sentis, par cette lecture, si inébranlablement affermie dans mon dessein d'être toute à Jésus-Christ, que je ne balançai plus à le déclarer à mon père…
Mon père m'aimait si tendrement, que toutes mes instances ne purent le faire céder à mes désirs. Je demandai à d'autres personnes de lui parler en ma faveur; leurs prières furent également inutiles. Tout ce qu'on put obtenir de lui, ce fut qu'après sa mort je ferais ce que je voudrais…


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 3 de sa Vie en cliquant ici



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lundi 18 janvier 2010

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens



Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens


du 18 au 25 janvier 2010


Durant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2010, nous aurons à coeur d' écouter ensemble la promesse et le commandement donnés par le Christ dans ses derniers mots avant son ascension : "C’est vous qui en êtes les témoins."



Cette semaine de prière plus intense est traditionnellement célébrée entre le 18 et le 25 janvier (dans l’hémisphère Nord) ou à la Pentecôte (dans l’hémisphère Sud). Elle mobilise d’innombrables paroisses et communautés aux quatre coins du monde. Au cours de cette semaine, des chrétiens de différentes familles confessionnelles se rassemblent et prient ensemble à l’occasion de célébrations œcuméniques spéciales.

Chacune et chacun, là où nous sommes laissons nous convoquer à vivre un peu mieux cette unité en plongeant à la Source de toute unité, dans la prière , pour que l'Esprit de communion et de paix ouvre nos coeurs, transforme notre regard et nos relations de tous les jours par des gestes d'accueil, d'ouverture, de partage, de compréhension et de pardon.

Le thème de cette année 2010 a été choisi en Ecosse, où les Eglises préparaient les célébrations pour l’anniversaire de la Conférence mondiale des missions de 1910

Pour trouver des éléments de réflexion et de prière

31 Janvier Messe pour Sr M Christian


Carmel de Saint-Maur

Dimanche 31 Janvier
Messe à 9h

Célébrée à l’intention
de Sœur Marie Christian
qui a été une sœur et amie très proche de notre communauté.

Merci de vous y unir par votre présence ou votre prière.

samedi 16 janvier 2010

Prière Universelle 2° dimanche C


Prière Universelle, 2° dimanche C

Refrain : C 231 Pour les hommes et pour les femmes, pour les enfants de la terre, ton Eglise qui t’acclame vient te confier sa prière.


- Ton Eglise Seigneur, en butte aux persécutions, aux contradictions d’un monde sans repères, à la désunion. Avec Marie nous venons à Toi : Seigneur, nous n’avons plus de courage !
Sur ta Parole nous puiserons l’eau de la foi et de la fidélité. Tu en feras pour nous une source de renouveau et de joie dans l'unité retrouvée.

- Les gouvernants et les décideurs de ce monde, face à tant de défis : pauvreté, chômage, précarité, conflits. Avec Marie nous venons à Toi : Seigneur, Ils n’ont plus de solution !
Sur ta Parole, ils puiseront l’eau du service, de la générosité et du don. Tu en feras pour le monde un fleuve de croissance humaine et de vie.

- Le peuple d’Haïti, peuple humilié, meurtri, terrassé, écrasé sous la misère et le tremblement de terre… Avec Marie nous venons à Toi : Seigneur, Ils n’ont plus d’espoir !
Sur ta Parole, puisons ensemble l’eau de la solidarité du partage et de la prière. Tu en feras pour eux un baume qui panse les blessures et adoucit les plaies pour un avenir meilleur.

- Le peuple des migrants, hommes, femmes, familles, fuyant sur les routes du monde, chassés par la misère, la guerre, la famine, la persécution. Avec Marie nous venons à Toi :
Seigneur, Ils n’ont plus de maisons ni de droits !
Sur ta Parole, puisons l’eau de la fraternité, de la solidarité, et de l’accueil, car ils ont aussi des richesses à nous apporter, et à travers eux c’est toi Seigneur qui frappe à notre porte et qui veut nous faire grandir en humanité.

- Nous tous rassemblés en ce dimanche et qui portons tant de soucis pour nos proches, nos familles, nos enfants, notre devenir. Avec Marie nous venons à Toi : Seigneur, nous ne savons plus comment les aider !
Sur ta Parole, nous puiserons l’eau de la réconciliation, de l’amour et de la confiance. Et tu nous révéleras que tu es Dieu avec nous, au cœur de tous les défis de ce monde.

vendredi 15 janvier 2010

Haïti, messe et soutien



Séisme en Haïti

Messe et solidarité

Au Carmel de Saint-Maur,

dimanche 17 janvier 2010 à 9h00

La Messe sera célébrée en communion avec l'Eglise qui est en Haïti, pour les victimes du tremblement de terre, pour toutes les personnes blessées ou éprouvées par cette catastrophe, pour leurs familles, leurs proches, pour nos sœurs Carmélites de Port-au-Prince dont nous sommes sans nouvelles.



La quête de ce jour sera destinée au Secours Catholique pour répondre aux besoins immédiats des populations victimes de cette catastrophe sans précédent.

Haïti, nouvelles des Carmélites


Haïti: les Carmélites sont en vie, remercions le Seigneur et supplions-le encore pour tout ce pays!

jeudi 14 janvier 2010

Prières pour la fête de Saint Maur


Saint-Maur
Fête le 15 Janvier

Prières

Dieu qui as fait marcher sur les eaux à pied sec le Bienheureux Abbé Maur,
accorde-nous d’imiter son obéissance
pour que nous puissions suivre l’exemple de ses vertus
et mériter d’obtenir la même récompense.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Dieu qui nous as donné dans le bienheureux Maur
un admirable modèle de vie monastique ;
accorde-nous de suivre ses exemples
pour mériter de partager aussi sa récompense.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

lundi 11 janvier 2010

Thérèse d'Avila Vie,2



LA VIDA - VIE - AUTOBIOGRAPHY

Thérèse d’Avila, Vie 2, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.

Une ado qui se cherche: fragilités, écueils et chemin de lumière

Si je ne me trompe, voici les premières causes le mon infidélité. Plus d'une fois elles ont provoqué en moi cette réflexion: combien coupables sont les parents qui ne cherchent pas à offrir sans cesse à leurs enfants l'exemple et les leçons de la vertu. J'avais, comme je l'ai dit, une mère d'un rare mérite; néanmoins, parvenue à l'âge de raison, je ne prenais presque rien de ce qu'il y avait de bon en elle; et ce qui ne l'était pas me fut très nuisible. Elle aimait à lire les livres de chevalerie Pour elle, ce n'était qu'un délassement après l'accomplissement de tous ses devoirs; il n'en était pas ainsi pour mes frères et pour moi, car nous précipitions notre travail pour nous adonner à ces lectures…
Si j'avais un conseil à donner à un père et à une mère, je leur dirais de considérer de près avec quelles personnes leurs enfants se lient à cet âge; car, ayant naturellement plus de pente au mal qu'au bien, ils peuvent rencontrer dans ces liaisons de grands dangers pour la vertu. J'en ai fait l'expérience: j'avais une sœur beaucoup plus âgée que moi, en qui je voyais une vertu irréprochable et une bonté parfaite; et cependant je ne prenais rien d'elle, tandis que je fis bientôt passer dans mon âme les mauvaises qualités d'une parente qui nous visitait souvent…


J'avais, je crois, un peu plus de quatorze ans lorsque s'établit entre nous ce lien d'amitié et cette confidence intime; et, dans toute cette première époque de ma vie, je ne trouve aucun péché mortel qui m'ait séparée de Dieu. Ce qui me sauva, ce fut sa crainte que je ne perdis jamais, et une crainte plus grande encore de manquer aux lois de l'honneur.


(On reconnaît ici la castillane, la fille de race, qui veut à tout prix conserver l'estime, la considération extérieure que les hommes accordent à la vertu. La langue espagnole appelle ce noble sentiment honra. Elle nomme honor la qualité intérieure, la disposition de l'âme à ne rien faire qui blesse la conscience. Quand la sainte nous dit qu'elle « craint de perdre l'honneur », qu'elle « va contre les lois de l'honneur » elle emploie la mot honra.)

…je suis convaincue que, si, à cet âge, je m'étais liée avec des personnes vertueuses, j'aurais persévéré dans la vertu. Oui, si l'on m'avait alors enseigné à craindre le Seigneur, mon âme aurait puisé dans de telles leçons assez de force pour ne pas tomber.



...trois mois s'étaient à peine écoulés depuis que je me laissais aller à ces vanités, lorsqu'on me fit entrer dans un couvent de la ville, où l'on élevait des jeunes filles de ma condition…

A mon arrivée au couvent, mon âme était pleine d'angoisses; mais huit jours s'étaient à peine écoulés, et déjà je me trouvais beaucoup plus heureuse dans cet asile que dans la maison de mon père. De leur côté, toutes les habitantes du monastère étaient contentes de ma présence au milieu d'elles, et me témoignaient beaucoup d'affection… Je sentis alors renaître en mon âme ces saintes habitudes de mon premier âge, et je compris quelle immense faveur Dieu accorde à ceux qu'il met dans la compagnie des gens de bien. On eût dit que sa Majesté cherchait avec sollicitude et persévérance un moyen de me rappeler à elle. O Seigneur, soyez béni de m'avoir supportée si longtemps!


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 2 de sa Vie en cliquant ici


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samedi 9 janvier 2010

Prière universelle Baptême du Seigneur


Prière Universelle - Baptême du Seigneur

Envoie, Seigneur, ton Esprit sur l’Eglise. Que chaque baptisé soit signe de ton amour et témoigne avec joie et persévérance de l’Evangile dans ses relations, son milieu de travail, ses loisirs, sa famille.

Envoie, Seigneur, ton esprit sur les dirigeants des nations. Qu’ils restent attentifs aux besoins de tous et spécialement des plus pauvres, de ceux qui sont opprimés et souffrent de la misère ou de la guerre et que leurs décisions ouvrent des chemins de liberté et de paix pour tous.

Envoie ton Esprit sur ceux qui se préparent au baptême : enfants, jeunes ou adultes. Que des communautés chrétiennes vivantes et fraternelles les encourage et les soutienne dans leur cheminement.

Envoie ton Esprit sur ceux qui souffrent, ceux qui sont écrasés par l’épreuve, la maladie, la faim, le froid. Qu’ils soient encouragés dans l’espérance par des hommes et femmes qui leur témoignent tendresse et bonté.

Envoie ton Esprit sur notre assemblée, sur celles et ceux qui n’ont pas pu nous rejoindre. Que ta parole nous fortifie et fasse de nous tous un peuple ardent à faire le bien et heureux de se savoir aimé et sauvé par le Christ bon bien-aimé.

mercredi 6 janvier 2010

Découvrir la Vie de Ste Thérèse d'Avila



LA VIDA - VIE - AUTOBIOGRAPHY


Sainte Thérèse d’Avila, Vie 1, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.

Dès son jeune âge, une entraineuse à la conquête du ciel!


"Nous étions trois sœurs et neuf frères. Grâce à la bonté divine, tous, par la vertu, ont ressemblé à leurs parents, excepté moi. J'étais cependant la plus chérie de, mon père…


Je les chérissais tous de l'affection la plus tendre, et ils me payaient de retour. Toutefois il y en avait un, à peu près de mon âge, que j'aimais plus que les autres (Rodrigo). Nous nous réunissions pour lire ensemble les vies des saints. En voyant les supplices que les saintes enduraient pour Dieu je trouvais qu'elles achetaient à bon compte le bonheur d’aller jouir de lui, et j'aspirais, à une mort si belle de toute l'ardeur de mes désirs. Ce n'était pas l'amour de Dieu qui m'entraînait ainsi; du moins je n’y faisais pas réflexion; je voulais seulement me voir au plus tôt au ciel, en possession de cette ineffable félicité dont les livres nous offraient la peinture.
Nous délibérions ensemble sur les moyens d'atteindre notre but. Le parti qui nous souriait davantage était de nous en aller, demandant notre pain pour l'amour de Dieu, au pays des Maures, dans l'espoir qu'ils feraient tomber nos têtes sous le glaive. Dans un âge aussi tendre, le Seigneur nous donnait, ce me semble, assez de courage pour exécuter un tel dessein, si nous en avions trouvé les moyens; mais nous avions un père et une mère, et c'était là le plus grand obstacle à nos yeux.
(La sainte ne dit rien de la tentative qu'elle fit avec son frère, d'aller au loin remporter la palme du martyre. Les historiens nous racontent qu'âgée de sept ans, elle partit en compagnie de Rodrigo, franchit le pont de l'Adaja et prit la route de Salamanque. Les deux pèlerins étaient à peine à un quart de lieue d'Avila, lorsqu'un de leurs oncles, François Alvarez de Cepeda, les rencontra près du monument dit los Quatro Postes et les ramena à leur mère. Rodrigo, au rapport de Yepès, s'excusait ensuite en disant « que c'était la petite qui l'avait entraîné ».)
Nous étions frappés d'un étonnement profond, en lisant dans ces livres que les châtiments, comme les récompenses, devaient durer à jamais. Que de fois cette pensée fut l'objet de nos entretiens! Nous aimions à redire sans nous lasser: Quoi! pour toujours! toujours! toujours! » Et lorsque j'avais ainsi passé un certain temps à répéter ces paroles, Dieu daignait permettre qu'à un âge si tendre, le chemin de la vérité s'imprimât dans mon âme."


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 1 de sa Vie en cliquant ici


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mardi 5 janvier 2010

Nouveau site Web V°Centenaire de Thérèse d'Avila


Lancement de la page Web
de préparation au V° Centenaire
de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus
(Thérèse d'Avila)

La page web officielle de préparation du V° Centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus est maintenant disponible sur Internet : http://www.paravosnaci.com/
Vous pouvez déjà consulter ce site dans sa version espagnole. Il sera disponible prochainement dans six autres langues principales (Italien, anglais, français, allemand, portugais et polonais).

lundi 4 janvier 2010

Repas dansant Salle des Fêtes Saint-Maur 31 Janvier


L'Association pour la Protection du Patrimoine
de SAINT-MAUR DES BUISSONS organise :
REPAS DANSANT

15 € par adulte
5 € par enfant (moins de 10 ans)
Apéritif offert
Boissons non comprises

COUSCOUS

Fromage

Dessert

DIMANCHE 31 JANVIER 2010
Salle des Fêtes de St Maur, à partir de 12 H

Places limitées, réservez avant le 20 janvier :

Françoise MOLTENI 03 84 44 22 36
Michel BRIDE 03 84 44 22 08

samedi 2 janvier 2010

Prière universelle Epiphanie


Prière Universelle pour l'Epiphanie


Prions pour tous les hommes de bonne volonté qui demandent à l'Eglise: "où est votre roi?",
qu'elle s'ouvre sans réserve à leur demande et les conduise à la rencontre du Seigneur.

Prions pour les peuples du monde entier, que les dirigeants poursuivent leurs efforts de réconciliation, de justice et de paix et que la lumière brille sur tous les hommes qui aspirent à une aurore de paix.

Prions pour tous les jeunes–particulièrement ceux qui se sont réunis à Poznan avec les frères de Taizé- que brille la lumière de l'Evangile sur ceux qui cherchent une étoile dans la nuit et veulent donner sens à leur vie.

Prions pour les théologiens, les exégètes, qui scrutent les Ecritures, qu'ils rendent accessible à tous cette source qui conduit au Christ.

Prions pour notre assemblée, que chacun d'entre nous rayonne l'Amour et la Joie du Christ dans les ténèbres de notre monde!

vendredi 1 janvier 2010

Bonne et sainte année


Bonne et sainte année 2010 !

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage,
Qu'il se penche vers vous!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage,
Qu'il vous apporte la paix!

Prière Universelle 1° Janvier 2010


Prière universelle 1° Janvier 2010
Fête de Sainte Marie, Mère de Dieu

Sur tous les hommes et les femmes de bonne volonté fais descendre, Seigneur, la paix de Jésus, l’Emmanuel. Que tous s’engagent à protéger la création.

Sur les peuples qui marchent dans les ténèbres de la guerre, de la faim, du sous développement, fais lever, Seigneur, la lumière d’une entraide internationale dont ils ont un urgent besoin.

Sur tous les personnes seules, éloignées ou abandonnées de leur famille, sur les malades ou les désespérés fais lever, Seigneur, la lumineuse amitié de frères et sœurs qui se feront proches d’eux.

Sur les peuples palestiniens et israéliens fait se lever, Seigneur, ton esprit de concorde et de paix. Et que vienne, pour eux, le temps de rejeter la haine et de bâtir un avenir de paix et d’amitié pour leurs enfants.

Pour nous tous ici rassemblés pour cette Eucharistie autour de Marie, Mère de Dieu et notre mère. Que nous la laissions nous attirer à Jésus, son Fils bien aimé, notre frère et notre Dieu.