mardi 29 juin 2010

4 Juillet Jubilé de 60 ans du Père Mougeot


Au Carmel de Saint Maur

Dimanche 4 Juillet

Messe à 10h 30

Jubilé de 60 ans d’Ordination Sacerdotale
du Père Louis Mougeot

lundi 28 juin 2010

Prière universelle, Fête des Saints Pierre et Paul


Prière universelle
Fête des Saints Pierre et Paul

Refrain : Bénis ton peuple Seigneur donne-lui ton amour.


- « Tandis que Pierre était détenu, l’Eglise priait pour lui avec insistance. »
Seigneur nous te prions pour le Pape Benoît XVI, les évêques, les prêtres et les diacres, pour ceux qui seront ordonnés aujourd’hui. Qu’ils soient remplis de force au service du peuple de Dieu.

- « Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Seigneur nous te prions pour tous ceux qui luttent pour délier les liens de la violence, de la guerre, de la famine, de la pauvreté. Que leur espoir ne soit pas déçu.

- « Tout le monde m’a abandonné, le Seigneur lui m’a assisté. »
Seigneur nous te prions pour ceux qui sont persécutés et maltraités à cause de leur foi. Que la force de l’Esprit les soutienne et les éclaire dans leur témoignage.

- « Heureux es-tu Simon, fils de yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela mais mon Père qui est aux cieux. »
Seigneur, nous sommes heureux de croire en toi, fais-de nous les messagers contagieux de ton amour.

vendredi 25 juin 2010

Prière universelle 13° dimanche C


Prière universelle 13° dimanche C

Refrain : Y 55
Dieu qui nous fais vivre, Dieu notre espérance, montre-nous les chemins de la vie.

« Jésus prit avec courage la route de Jérusalem… »
Prions pour l’Eglise qui, à la suite de Jésus, est appelée à révéler l’amour du Père, quel que soit le prix à payer.

« Jésus envoya des messagers devant lui. »
Prions pour les gouvernants qu’ils se mettent au service des peuples et du bien commun et sachent faire grandir la vraie liberté, celle qui se donne et qui aime.

« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête ».
Prions pour ceux qui partagent la pauvreté du Christ. Que leur détresse se change en joie par sa présence.

« Toi, va annoncer le Règne de Dieu »Prions pour notre assemblée, que notre témoignage souvent caché, donne aux autres l’envie d’être chrétiens et de suivre Jésus.

mercredi 23 juin 2010

Jean Cosse notre architecte, émission TV








Jean Cosse
L'architecte qui a réalisé notre Carmel de Saint-Maur (Jura)
cliquez sur ce lien pour visionner " Portrait de Jean Cosse", une émission de Waterloo TV Belge réalisée en Octobre 2009.

lundi 21 juin 2010

Thérèse d'Avila, Vie 17 , extraits


Thérèse d’Avila, Vie 17, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


J'ai suffisamment parlé de ce troisième mode d'oraison, et de ce que l'âme doit faire, ou, pour mieux dire, de ce que le Seigneur opère en elle…
Il faut alors, ainsi qu'il vous a été dit, mon père, s'abandonner sans réserve entre les bras de Dieu. Veut-il emporter l'âme au ciel, qu'elle y aille; en enfer, elle y va sans peine, étant avec son souverain bien. Faut-il mourir à l'instant même, faut-il vivre mille ans, la volonté de Dieu est son désir. Le Seigneur peut disposer d'elle comme d'un bien qui est à lui. Cette âme ne s'appartient plus; elle a fait à Dieu un don total et absolu d'elle-même; qu'elle se décharge sur lui de toute sollicitude…


Une seule visite, si courte qu'elle soit, suffit à un tel jardinier pour répandre sans mesure cette eau dont il est le créateur. En un instant, il enrichit l'âme de trésors qu'elle n'aurait peut-être pu amasser par tous les efforts de l'esprit, en vingt années de labeur. Ce céleste Jardinier fait croître et mûrir les fruits; il veut que l'âme en cueille pour elle, mais il lui interdit d'en distribuer, jusqu'à ce qu'elle ait puisé dans cette nourriture une grande vigueur. Sinon, elle serait exposée à tout dissiper en prodigalités, sans rien réserver pour son propre avantage; et, nourrissant à ses dépens des étrangers sans rien recevoir d'eux en retour, elle se verrait peut-être en danger de mourir de faim…



Cette oraison communique aux vertus une force supérieure à celle qu'elles tiraient de l'oraison de quiétude, qui a précédé celle-ci. L'âme se voit toute changée; et, sans savoir comment, elle fait de grandes choses, grâce au parfum que répandent les fleurs. Le Seigneur vient de leur commander de s'ouvrir, afin que l'âme puisse croire à ses vertus...L'âme retire de cette oraison une humilité beaucoup plus grande et plus profonde que celle qu'elle avait auparavant; elle voit d'une manière plus évidente qu'elle n'a rien fait, si peu que ce soit: elle s'est contentée de donner le consentement de la volonté, en acceptant les grâces dont le Seigneur l'a favorisée…

Cette manière d'oraison est, à mon avis, une union manifeste de l'âme tout entière avec Dieu: seulement, Dieu permet aux puissances de l'âme de connaître ce qu'il opère de grand en elles et d'en jouir…
L'âme comprend que la volonté seule est liée à son Dieu, et elle goûte dans une paix profonde les délices de cette étroite union, tandis que l'entendement et la mémoire gardent assez de liberté pour s'occuper d'affaires, et s'appliquer à des œuvres de charité.
Au premier abord, cet état semblerait le même que celui de l'oraison de quiétude; il y a cependant de la différence. Dans l'oraison de quiétude, l'âme n'ose faire le moindre mouvement, de peur de troubler la sainte oisiveté de Marie dont elle jouit; mais dans l'union dont je parle, elle peut en même temps remplir l'office de Marthe. Ainsi elle mène en quelque sorte de front la vie active et la vie contemplative, et tout en restant unie à Dieu, elle peut s'occuper d'œuvres de charité, de lectures, et d'affaires relatives à son état. A la vérité, elle ne peut alors pleinement disposer de ses facultés; elle sent que la meilleure partie d'elle-même est ailleurs. Elle est comme une personne qui, s'entretenant avec une autre, et s'entendant adresser la parole par une troisième, ne prête des deux côtés qu'une attention imparfaite. L'âme sent avec joie et bonheur qu'elle est ainsi partagée, elle en a une vue très claire; et cet état la prépare admirablement à goûter une paix très profonde, dès qu'elle se trouvera seule et libre de toute affaire…jouir plus encore de son Dieu, goûter davantage le bonheur de lui être unie, soupirer après l'accomplissement de ses désirs, voilà ce qu'elle veut.
Celui qui a reçu ces grâces ne saurait trop remercier Dieu Pour chacune d'elles; et celui qui ne les a pas reçues doit le bénir de les avoir accordées à quelque personne vivante, pour que nous en profitions nous-mêmes.
Dans l'union dont je parle, et qui m'est très souvent accordée, Dieu s'empare de la volonté, et de l'entendement aussi, ce me semble; car cessant de discourir, il reste absorbé dans la jouissance et la contemplation de Dieu. Il découvre alors tant de merveilles, que l'une lui faisant perdre l'autre de vue, il ne peut s'attacher à aucune en particulier et est incapable d'en rien faire connaître…
Quant à la mémoire, elle reste libre, et apparemment, l'imagination se joint à elle. Comme elle se trouve seule, il n'est pas croyable quelle guerre elle fait à l'entendement et à la volonté, pour troubler leur repos…

L'unique remède que j'aie découvert, après une lutte pénible de plusieurs années, est celui que j'ai indiqué en parlant de l'oraison de quiétude: c'est de ne pas faire plus de cas de l'imagination que d'une folle, et de l'abandonner à son thème, Dieu seul pouvant l'en retirer. Après tout, elle n'est ici qu'une esclave...

Dans toutes ces manières dont la troisième eau arrose le jardin, la gloire et la paix de l'âme sont si grandes, que le corps partage visiblement le bonheur et le plaisir dont elle est comblée. Cet effet est très sensible. Et quant aux vertus, elles y puisent ce degré de vigueur dont j'ai déjà parlé…

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre17 de sa Vie en cliquant ici

Vous pouvez aussi poster les remarques, réflexions, prières etc... que ce texte suscite en vous, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous

samedi 19 juin 2010

Prière universelle 12° dimanche C


Prière universelle du 12° dimanche C

Refrain : O Seigneur fais-nous vivre de ton Esprit.


Pour vous, qui suis-je ? Dit Jésus à son Eglise.
Seigneur, que la lumière de ta Croix guide et fortifie les témoins de l’Evangile, pour qu’ils annoncent avec courage la Bonne Nouvelle. Nous t’en prions !

Pour vous, qui suis-je ? Dit Jésus aux hommes de bonne volonté.
Seigneur, que ta présence aux côtés des artisans de paix et de tous les acteurs sociaux leur soit force et ténacité pour ne pas abandonner leur combat. Nous t’en prions !

Pour vous, qui suis-je ? Dit Jésus aux pères de famille.
Seigneur, que ton amour soit pour tous les papas source de vie et d’encouragement pour le bien de leurs enfants. Nous t’en prions !

Pour vous, qui suis-je ? Nous dit Jésus.
Seigneur, tu marches à nos pas sur le chemin de la foi, aide-nous à marcher à ton pas sur le chemin de l’amour. Nous t’en prions !

lundi 14 juin 2010

Emission TF1 Carmel de Saint-Maur (hosties)


Ces Monastères victimes de la chute du marché des hosties

"Avec la baisse de fréquentation des églises, le marché des hosties est en baisse. Or, elles sont fabriquées dans des monastères, qui ont besoin de cette production pour subsister."

Pour voir l'émission de TF1 du 24 Mai sur cette question, enregistrée au Carmel de Saint-Maur et à Besançon.
cliquez ici

Saint Paul: Rémy Jobard (6)


« Sur les pas du plus audacieux des
missionnaires … » (6)

LES PREMIERES ETAPES DU 3° VOYAGE:

Au cours de l'année 52, au terme de sa deuxième mission, Paul a donc regagné sa base : Antioche où, nous dit brièvement Luc " il resta quelque temps ", moins d'une année sans doute, car son zèle missionnaire le pousse à repartir. Aux Juifs d'Ephèse qui voulaient le retenir à son retour de Corinthe, il avait promis de revenir. Ephèse sera donc la destination de 3ème voyage qui va durer 5 ans (de 53 à 58). Luc n'a qu'une courte phrase pour parler du chemin suivi à l'aller : « Il arriva à Ephèse en passant par le haut-pays " (Ac, 19.1). C’est bien vite dit pour une marche de plus de 1100 km à travers toute l'Asie Mineure ! Mais l'itinéraire est familier pour qui a suivi Paul jusque là : Tarse, Derbé, Lystres, Iconium... II est probable qu'il fait ensuite un détour par la région des Galates et la Phrygie avec les cités de Pessinonte et Colosses. En effet il écrira plus tard aux habitants de cette ville. Mais on ne peut rien dire de plus sur les débuts de cette 3° mission. On ignore aussi qui accompagnait Paul.


LE SEJOUR A EPHESE:

Au début de 54, Paul arrive donc à Ephèse où il va rester près de trois ans, en s'échappant, semble-t-il, pour une ou peut-être deux visites rapides à Corinthe. Ephèse est alors une des capitales du monde et le plus célèbre lieu de pèlerinage d'Asie Mineure. On vient en effet de très loin pour implorer la protection d'Artémis, déesse de la fécondité. Son temple, l’Artémision, était classé parmi les sept merveilles du monde. Mais sur les 127 colonnes de marbre qu'il comprenait, une seule est encore debout aujourd'hui, parmi des ruines qui sont les plus belles du bassin méditerranéen.
A Ephèse, Paul trouve des chrétiens, en particulier ses anciens compagnons Priscille et Aquila qui avaient pu compléter le message partiel délivré auparavant par Apollos . Il lui avait fait connaître en effet la véritable" voie de Dieu », le baptême de l'Esprit. Paul commence donc, selon son habitude par proclamer la Bonne Nouvelle dans la synagogue, mais, devant la réticence de certains Juifs, il va adopter une nouvelle méthode.
II s'arrange en effet pour disposer chaque jour, pendant quelques heures, d'une salle dans l'école d'un certain Tyrannos, maitre de rhétorique. Cet enseignement suivi qui dura pendant plus de deux ans semble avoir été très fécond.

Cependant, tout n'est pas parfait et les Epitres, datant de cette époque laissent apparaitre des soucis pour l’apôtre des païens :

- d'abord une grave maladie qui l’a "accablé à l'extrême, au-delà de ses forces au point qu'il désespérait de la vie" (2 Co, 1-8) Mais grâce à la prière des frères, Dieu l'a arraché à la mort.

- ensuite des problèmes avec les jeunes communautés qu'il a fondées. De graves divisions minent l'Eglise de Corinthe où des clans se sont formés. Paul réagit en envoyant Timothée et en écrivant une longue lettre :
la 1° épitre aux Corinthiens dont l'admirable chapitre 13 sur l'amour fraternel est un des plus beaux textes du Nouveau Testament. D'autre part les Galates, eux aussi, sont en train de s'égarer en se laissant manipuler par des prédicateurs douteux ; là encore Paul intervient fermement dans l'Epitre aux Galates qui date de l'hiver 56-57.
- enfin Paul aurait aussi été incarcéré quelques jours si on se réfère à l'Epitre aux Philippiens (1,12 et 4, 18). II remercie les chrétiens de Philippes qui l'ont aidé pour sortir d'une passe difficile... mais cet épisode demeure bien obscur… Le récit de Luc est bref sur le séjour à Ephèse, mais il rapporte tout de même deux faits divers intéressants :
- un groupe d'exorcistes juifs itinérants est arrivé à Ephèse et ces gens prétendent tout guérir et en particulier chasser les démons et ils le font au nom de "ce Jésus que Paul proclame". Mais un possédé particulièrement violent se rue sur ces prétendus magiciens et les laisse mal en en point. Ils vont faire amende honorable et apportant leurs livres ésotériques, ils les brûlent dans la rue.
(Cette scène pittoresque est représentée sur un vitrail de l’église de Villevieux.)
- plus grave est l'émeute des boutiquiers : un orfèvre, Démétrius fabriquait des petits temples d'Artémis en argent que des marchands de souvenirs vendaient aux pèlerins. Or Démétrius réunit ces commerçants en leur expliquant que Paul va entraîner leur ruine en répandant l’idée que les dieux sortis des mains humaines ne sont pas des dieux. L'agitation gagne la ville et on se rassemble au grand théâtre où peuvent tenir 25000 spectateurs. La manifestation dure 2 heures, lit-on dans les Actes (ch. 19) et il faut l'intervention d'un magistrat pour calmer la foule. Mais Paul, que ses amis ont empêché d'aller parler au théâtre, comprend qu'il vaut mieux pour lui quitter Ephèse.


De nouveau la Macédoine, puis Corinthe :
(fin de 57 et début de 58)

Paul revient donc en Europe et séjourne à Philippes et à Thessalonique. II envoie Tite à Corinthe, car la menace d'un schisme l'inquiète toujours. Mais le disciple fidèle revient avec de bonnes nouvelles : tout est rentré dans l'ordre. Alors Paul écrit sa 2ème Epitre aux Corinthiens dans laquelle II laisse éclater la joie de la réconciliation. " Je suis tout rempli de consolation, je déborde de joie" (2 Co, 7-4) Puis il se rend lui-même à Corinthe où il passe l'hiver 57-58. C'est là qu'il écrit l'Epitre aux Romains, une sorte de condensé de sa théologie.

Paul a dépassé la cinquantaine. II pense avoir bien œuvré dans le monde de l'Asie Mineure et de la Grèce et il projette d'aller en Espagne en passant par Rome (Rm. 15, 24 et 28). II confie son précieux message à une femme, Phoebé, diaconesse de Cenchrées, un des ports de Corinthe, pour qu'elle le remette à cette communauté romaine que non seulement il n'a pas fondée lui-même, mais qu'il ne connaît même pas. Et Paul décide alors de rentrer en emportant une collecte destinée à l'Eglise de Jérusalem.

LE VOYAGE DU RETOUR:

C'est le chemin habituel de la Grèce continentale que Paul emprunte au printemps de 58.
Il a avec lui quelques compagnons et il en rejoint d'autres à Troas (Ac, 20,4) où il fait halte une semaine. C'est l'occasion pour Luc d'évoquer une messe telle qu'elle était célébrée par les premiers chrétiens le jour du Seigneur, commençant le samedi soir (Ac 20, 7). Mais un incident survient : l’homélie de Paul se prolonge si longtemps qu'un jeune homme qui s'était assis sur le rebord de la fenêtre du 3ème stage s'endort et bascule à l’extérieur. On se précipite, on le croit mort. Mais Paul le prend dans ses bras et déclare : " Ne vous agitez pas ; son âme est en lui ". On peut alors achever la célébration eucharistique (Ac, 20-11). (Cet événement est lui aussi représenté sur un vitrail de l’église de Villevieux.)

Mais il faut continuer... A l’embarcadère d'Assos, le groupe au complet prend le bateau qui longe les iles de Lesbos, de Chio, de Samos et en quatre jours atteint le port de Milet. Paul a voulu éviter une escale à Ephèse, car il souhaitait être à Jérusalem pour la Pentecôte. Mais il a fait venir les anciens de l'Eglise d'Ephèse et il prononce là un discours important, rapporté intégralement par Luc (Ac, 20, 18-35) et qui sonne comme un véritable testament. Paul rappelle tout ce qu'il a fait pour remplir sa mission, puis il exhorte ses auditeurs à prendre soin du troupeau dont ils ont la charge et il leur dit adieu, car il pressent que ce qui l'attend à Jérusalem n'a rien de rassurant. Marquée par un temps de prière commune, cette scène d'adieux est très émouvante.
La navigation se poursuit par Cos, puis par Rhodes où une brève escale a laissé un souvenir très vivant. En effet le petit port de l’apôtre Paul à Lindos est encore très fréquenté par les touristes.
C'est à Tyr sur la côte libanaise que le navire débarque sa cargaison : voyageurs et marchandises. Les chrétiens de l'endroit tentent de décourager Paul et ses compagnons de gagner Jérusalem. Ils continuent cependant à pied et, à Césarée, Paul répond fermement à ceux qui lui conseillent la prudence : " Je suis prêt a mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur" (Ac, 21-13)... En fait, Dieu attend encore de lui de nouveaux témoignages et il va se trouver embarqué pour une nouvelle étape de sa vie, la dernière. Elle ne sera pas facile, mais encore très féconde.


Rémy Jobard

dimanche 13 juin 2010

Horaire Messe 20 Juin


Au Carmel de Saint-Maur

Dimanche 20 Juin
Eucharistie à 10h30

Journée de rencontre de l'OCDS (Ordre séculier du Carmel) avec le Père Robert Arcas, Carme.

samedi 12 juin 2010

Prière universelle 11° dimanche C


Prière universelle 11° Dimanche du temps ordinaire
Refrain : En toi Seigneur notre espérance.

- Ton Eglise, Seigneur, t’offre le parfum de son témoignage ardent et de ses faiblesses.
A cause de son grand amour, donne-lui ta paix !

- Les gouvernants, Seigneur, t’offrent le parfum de leurs combats et de leurs échecs.
A cause de leur espérance, donne-leur ta paix !

- Les pauvres, les exclus, les malades, Seigneur, t’offrent le parfum de leur patience et de leurs douleurs. A cause de leurs larmes, donne-leur ta paix !

- Nous tous, Seigneur, nous t’offrons le parfum de notre foi et de nos doutes. A cause de notre immense dette de reconnaissance. Donne-nous ta paix !

vendredi 11 juin 2010

Prière Universelle, Sacré-Coeur


Prière universelle Fête du Sacré-Cœur

Refrain : Exauce-nous Seigneur source d’amour et de paix


- Jésus dont l’amour rayonne dans ton Eglise, que les prêtres, les diacres, les laïcs engagés restent toujours émerveillés de cet amour et le donnent aux autres. Nous te prions !

- Jésus dont l’amour porte le monde, que les gouvernants, les hommes et les femmes qui luttent pour un monde meilleurs, trouvent en toi la force et le courage de continuer leur combat. Nous te prions !

- Jésus dont l’amour nous cherche, que les familles, les personnes seules, les prisonniers, trouvent en toi la joie dans la certitude d’être aimés. Nous te prions !

- Jésus dont l’amour se donne, que tes fidèles nés de l’eau et de l’Esprit jaillis de ton côté ouvert, soient pour leurs frères instruments de ton amour. Nous te prions !

jeudi 10 juin 2010

Fête du Sacré Coeur


Fête du Sacré-Coeur

Histoire:

La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus remonte au moins au 11ème siècle, mais jusqu’au milieu du 16ème siècle, ce ne fut qu’une dévotion privée, souvent liée à la dévotion aux Cinq Plaies du Christ. La première fête du Sacré-Cœur a été célébrée le 31 août 1670, à Rennes, en France, grâce aux efforts de Jean Eudes (1602-1680). Mais il a fallu les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690) pour que cette dévotion devienne universelle.

L'apparition qui a eu lieu le 16 Juin 1675, pendant l'octave de la fête de Corpus Christi, est la source de la fête moderne du Sacré-Cœur. Dans cette vision, le Christ a demandé à sainte Marguerite-Marie que la fête du Sacré-Cœur soit célébrée le vendredi après l'octave (ou huitième jour) de la Fête du Corps et du Sang du Christ, en réparation pour l'ingratitude des hommes envers le sacrifice du Christ donnant sa vie par amour pour nous. Le Sacré-Cœur de Jésus représente son amour pour l'humanité tout entière.

La dévotion est devenue très populaire après la mort de Sainte Marguerite Marie en 1690, mais, parce que l'Église eut d'abord des doutes sur la validité des visions de sainte Marguerite-Marie, ce n'est qu’en 1765 que la fête a été célébrée officiellement en France. Presque 100 ans plus tard, en 1856, le pape Pie IX, à la demande des évêques français, a étendu la fête à l'Eglise universelle. Elle est célébrée le jour demandé par Notre-Seigneur-le vendredi après l'octave de la Fête-Dieu, ou 19 jours après la Pentecôte.

PRIÈRE DE CONSÉCRATION PERSONNELLE
Seigneur Jésus, Toi qui es venu allumer un feu sur la terre, Je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint. Purifie mon cœur, embrase-le d’amour et de charité. Fais grandir en moi le désir de la sainteté. Par le Cœur Immaculé de Marie, moi, …, Je me consacre tout entier à ton Cœur pour t’aimer et te servir. Amen.


PRIÈRE DE CONSÉCRATION FAMILIALE
Cœur de Jésus, Toi qui t’es consacré au Père par amour pour nous, Nous voulons, dans le souffle de ton Esprit Saint, Te rendre amour pour amour En nous consacrant à Toi. Nous voulons te consacrer la vie de notre famille Dans la situation où elle se trouve aujourd’hui. Nous Te consacrons notre passé, notre présent et notre avenir, Notre maison, notre travail et nos gestes les plus simples. Nous te consacrons nos joies comme nos épreuves Pour que l’Amour dont Tu nous as aimés Nous garde en Toi et demeure en nous à jamais. Et pour que le feu de ton Amour embrase le monde entier, Amen !

mercredi 9 juin 2010

Thérèse d'Avila, Vie 16, extraits


Thérèse d’Avila, Vie 16, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


La troisième manière d'arroser le jardin de l'âme.


Parlons maintenant de la troisième manière d'arroser ce jardin, en détournant l'eau courante d'une rivière ou celle d'une source. Comme il n'y a qu'à la conduire, il en coûte beaucoup moins de peine. Notre Seigneur aide ici le jardinier d'une manière admirable, il prend en quelque sorte son office et fait presque tout.

Cet état est un sommeil des puissances, où, sans être entièrement perdues en Dieu, elles n'entendent pourtant pas comment elles opèrent. L'âme goûte incomparablement plus de bonheur, de suavité, de plaisir que par le passé. Enivrée de l'eau de la grâce que Dieu lui verse à longs traits, elle ne peut, elle ne sait plus ni avancer, ni reculer; elle n'aspire qu'à jouir de cet excès de gloire…
C'est pour l'âme une agonie pleine d'inexprimables délices, où elle se sent presque entièrement mourir à toutes les choses du monde, et se repose dans la jouissance de son Dieu. Je ne trouve point d'autres termes pour peindre ni pour expliquer ce qu'elle éprouve. En cet état, elle ne sait que faire: elle ignore si elle parle, si elle se tait, si elle rit, si elle pleure; c'est un glorieux délire, une céleste folie où l'on apprend la vraie sagesse; enfin, c'est pour elle une manière de jouir souverainement délicieuse…

Les puissances de l'âme s'occupent entièrement de Dieu, sans être capables d'autre chose. Aucune d'elles n'ose remuer, et l'on ne peut les mettre en mouvement. Pour les distraire de cette occupation, il faudrait un grand effort, et encore on n'y parviendrait pas complètement. On s'épanche alors en louanges à Dieu, mais sans ordre, à moins que le Seigneur lui-même n'en mette; car pour cela l'entendement est au moins inutile. L'âme, hors d'elle-même, agitée des plus doux transports, souhaiterait faire éclater sa voix en cantiques de bénédiction. Déjà les fleurs entrouvrent leur calice, et répandent leurs premiers parfums. Ici, l'âme voudrait être vue de toutes les créatures et leur manifester sa gloire, afin de pouvoir, de concert avec elles, offrir à Dieu un plus beau sacrifice de louanges. Elle brûle du désir de partager avec elles un bonheur sous le poids duquel elle succombe. Elle est comme la femme de l'Évangile, qui appelle ses voisines et les convie à partager sa joie.
O ciel! que n'éprouve pas une âme lorsqu'elle en est là! Elle voudrait être toute convertie en langues pour louer le Seigneur. Elle dit mille saintes folies, qui charment Celui qui la met en cet état…
Une âme, dans cet état, voit clairement que les martyrs ne faisaient presque rien de leur part en endurant les supplices, parce que cette force leur venait d'une autre source. Mais aussi quelle souffrance pour elle, lorsqu'elle se voit condamnée à vivre encore en ce monde, sous la loi de ses sollicitudes et de ses devoirs!



Soyez à jamais béni, Seigneur, et que toutes les créatures chantent éternellement vos louanges!
O mon Roi! exaucez en ce moment ma prière. Puisque, par votre bonté et votre miséricorde, je suis encore, en écrivant ceci, possédée de cette sainte et céleste folie; puisque vous m'accordez, grand Dieu, une faveur dont je suis si indigne, faites, je vous en supplie, que tous ceux avec qui j'aurai des rapports deviennent fous de votre amour…
Si elle doit vivre encore, elle ne veut pas de repos en cette vie, et vous, Seigneur, gardez-vous de lui en donner. Cette âme voudrait déjà être libre: le manger la tue, le dormir la tourmente; elle voit que le temps de la vie se passe à prendre mille soulagements, et que rien cependant ne peut désormais la satisfaire hors de vous. Elle vit, ce semble, contre nature, puisqu'elle voudrait vivre, non en elle, mais en vous. O mon vrai maître et ma gloire, que la croix réservée par vous aux âmes qui arrivent à cet état est légère et pesante! légère, par sa douceur; pesante, parce qu'il est des temps où la plus invincible patience ne saurait la soutenir. Et toutefois, l'âme ne voudrait point en être déchargée, si ce n'est pour se voir avec vous. Quand elle se souvient qu'elle n'a rien fait pour vous, et qu'en vivant elle peut vous rendre quelque service, elle voudrait porter une charge beaucoup plus pesante encore, et ne mourir qu'au dernier jour du monde. Avec quelle joie elle sacrifie son repos au bonheur de vous rendre le plus petit service! Elle ne sait que désirer, mais elle connaît bien que vous êtes l'unique objet de ses désirs…

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre15 de sa Vie en cliquant ici

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samedi 5 juin 2010

Hymne Lauda Sion Salvatorem


Fête-Dieu

Le Lauda Sion est une très belle hymne composée par saint Thomas d’Aquin, à la demande du Pape Urbain IV (1261-1264), pour la messe de la Fête-Dieu.

Vous pouvez suivre le texte et cliquer ici pour écouter la version en grégorien.
Vous pouvez aussi découvrir ci-dessous la très belle version de Johannes Regis (1425-1496):

jeudi 3 juin 2010

Poème: Cet impossible amour



Cet impossible amour


Cet impossible amour
dont on rêve
toujours,
toi, tu me l’as donné
sans retour

Je ne veux savoir
autre chose
et j’ose
t’aimer sans te voir,
ô impossible amour.




J’avancerai en toi,
les yeux
ouverts dans le noir,
sans te voir
jusqu’au jour

Où tu me découvriras
Enfin
ton visage
pour toujours,
ô impossible amour.