jeudi 17 mars 2011

Thérèse d'Avila Chemin 12 extraits


Thérèse d'Avila,
Chemin de perfection 12,
extraits (Escorial)
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection


Commence à traiter du grand bien qui existe à essayer de se détacher de toutes choses intérieurement et extérieurement.

1 Venons-en maintenant au détachement que nous devons avoir, car de sa perfection dépend tout le reste. Je dis que tout le reste en dépend, parce que si nous embrassons le seul Créateur et n’attachons aucune importance à toutes les choses créées, Sa Majesté nous infuse les vertus de telle sorte que, si nous ne cessons de travailler à faire tous les efforts qui sont en notre pouvoir, nous n’aurons plus beaucoup à combattre ; le Seigneur se chargera de nous défendre contre le démon et contre le monde tout entier. Pensez-vous, mes sœurs, que ce soit pour nous un maigre bénéfice que d’obtenir celui de nous livrer entièrement au Tout sans aucune réserve ? En lui sont tous les biens, je le répète, c’est pourquoi nous devons remercier sans cesse le Seigneur de nous avoir réunies en ce lieu …

2 Quant à l’extérieur, on voit fort bien que nous sommes complètement détachées ; il semble qu’en nous amenant ici, la volonté du Seigneur ait été de nous dégager de toutes choses, afin que Sa Majesté puisse nous approcher sans obstacle. O mon Créateur et mon Seigneur ! Quand ai-je mérité un si grand honneur ? Il semble que vous n’ayez cessé de chercher mille moyens pour vous approcher plus près de nous. Plaise à votre bonté que nous ne le perdions pas par notre faute ! O mes sœurs ! essayez, pour l’amour de Dieu, de comprendre pleinement combien cette grâce est grande…

3 Considérez, mes sœurs, que si nous ne sommes pas bonnes, nous sommes beaucoup plus à blâmer que les autres, et ainsi j’exhorte fortement celle qui, après l’avoir tenté, ne verra pas en elle la force spirituelle suffisante pour observer ce qu’on observe ici, à le dire ; il existe d’autres monastères où, peut-être, le Seigneur est beaucoup mieux servi...

ici, si l’on revoit quelques parents, c’est pour leur consolation à eux…

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