Veillée Fête de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

Veillée Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Le combat de la foi !

Chant:
Pour étendre ton feu sur la terre et que vienne ton jour
Dans le cœur de l'Eglise ma Mère je serai l'amour, je serai l'amour.

1. Tant de missions pour ton Règne m'attirent
et je voudrais Seigneur tout embrasser!
Mais ton Esprit dans la paix me fait dire:
Ma vocation enfin je l'ai trouvée!

2. Oui j'ai trouvé ma place dans l'Eglise
Cette mission, toi seul me l'a donnée.
Je serai tout, par l'amour toute prise;
mon rêve ainsi sera réalisé!

3. J'annoncerai ton nom à tous les frères
je verserai l'eau vive du Carmel.
Au monde entier, par ma seule prière,
je veux clamer la joie de ton appel.

4. Voilà mon ciel : semer le bien sur terre,
te faire aimer Jésus, de tous les tiens,
et révéler la tendresse du Père
à ses enfants renés de l’Esprit-Saint.

Dans un même mouvement vers Dieu et vers les autres, il s’agit de donner sa vie. Cela ne va pas sans combats car nous résistons à l’œuvre de Dieu en nous ; et puis, nous ne sommes pas si sûrs que ces combats valent la peine d’être menés… Et pourtant nous a dit Jésus : »Si le grain de blé ne meurt… »

 Ephésiens (6, 10- 17)
Regardons Thérèse se battre de toute la force de sa volonté et de sa foi. Ecoutons le programme de vie qu’elle propose à une de ses sœurs le jour de sa profession. :


Du Tout-Puissant j'ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d'alarmes
De son amour qui peut me séparer?
A ses côtés, m'élançant dans l'arène
Je ne craindrai ni le fer ni le feu


Si du Guerrier j'ai les armes puissantes
Si je l'imite et lutte vaillamment
Comme la Vierge aux grâces ravissantes
je veux aussi chanter en combattant
Tu fais vibrer de ta lyre les cordes
Et cette lyre, ô Jésus, c'est mon coeur!


Alors je puis de tes Miséricordes
Chanter la force et la douceur
En souriant je brave la mitraille
Et dans tes bras, ô mon Epoux Divin
En chantant je mourrai sur le champ de bataille
Les Armes à la main!...
(Poésie N° 48)

Psaume 143
Pour toi mon Dieu je chante un chant nouveau.

Cette ardeur au combat spirituel, Thérèse l’a reçue, on peut le dire, au berçeau. Mais à la suite d’épreuves successives, elle en perdit le goût, sans abandonner la lutte pour autant, jusqu’à ce que Jésus intervienne.

En cette nuit où il se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse, il me revêtit de ses armes et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire une course de géant !
En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. (MA)

Néhémie 4, 9- 17

R/ Ma force et mon chant c’est Dieu, il s’est fait mon salut
La droite du Seigneur m’a élevé…. Il s’est fait…
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Ma force…

Je vous ai fait sourire, mon cher petit frère, en chantant mes armes, eh bien ! je vais vous faire sourire encore en vous disant que j’ai, dans mon enfance, rêvé de combattre sur les champs de bataille… Lorsque je commençais à apprendre l’histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d’Arc me ravissait, je sentais en mon cœur le désir et le courage de l’imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de voix du Ciel m’invitant au combat, j’entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l’Epoux des vierges qui m’appelait à d’autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses, et dans la solitude du carmel j’ai compris que ma mission n’était pas de faire couronner un roi mortel mais de faire aimer le Roi du Ciel, de lui soumettre le royaume des cœurs. (LT 224)

Colossiens (2, 1-3)
Psaume 45

Jésus a pris au sérieux la vigueur de Thérèse au combat et lui a donné de partager celui des incroyants en l’invitant à s’asseoir à la table des pécheurs. Thérèse ne s’est pas dérobée.

Aux jours si joyeux du temps pascal, Jésus m'a fait sentir qu'il y a véritablement des âmes qui n'ont pas la foi, qui par l'abus des grâces perdent ce précieux trésor, source des seules joies pures et véritables. Il permit que mon âme fut envahie des plus épaisses ténèbres et que la pensée du Ciel si douce pour moi ne soit plus qu'un sujet de combat et de tourment... Cette épreuve ne devait pas durer quelques jours, quelques semaines, elle devait ne s'éteindre qu'à l'heure marquée par le Bon Dieu et... cette heure n'est pas encore venue...


Ah! que Jésus me pardonne si je Lui ai fait de la peine, mais Il sait bien que tout en n'ayant pas la jouissance de la Foi, je tâche au moins d'en faire les œuvres. Je crois avoir fait plus d'actes de foi depuis un an que pendant toute ma vie. A chaque nouvelle occasion de combat, lorsque mes ennemis viennent me provoquer, je me conduis en brave, sachant que c'est une lâcheté de se battre en duel, je tourne le dos à mes adversaires sans daigner les regarder en face, mais je cours vers mon Jésus, je Lui dis être prête à verser jusqu'à la dernière goutte de mon sang pour confesser qu'il y a un Ciel. (MC)

Chant
C’est la confiance, rien que la confiance qui mène à l’amour qui mène à l’amour. (bis)

-Quand ton amour se fait silence, quand le silence devient nuit, maintiens en toi notre confiance Jésus toi notre seul appui.
-Avec la clé de la confiance ouvrons la porte de l’amour et que chacun de nous s’élance dans l’infini jour après jour.
-Si le soleil par les nuages, reste caché à tes enfants, nous savons bien que nul ombrage ne pourra nuire à notre élan.

Thérèse, au creux de la nuit de la foi a gardé toute sa confiance en Dieu, au point que c’est en vérité qu’elle pouvait lui dire : « vous me comblez de joie par tout ce que vous faites ». Il nous est peut-être donné de côtoyer des personnes qui par l’abus des grâces ont perdu le trésor de la foi. Présentons-les à Jésus, à son amour miséricordieux et bienfaisant.

INTERCESSION :

Pour tous les chrétiens qui ont abandonné le combat de la prière, par tiédeur, par dégoût ou par lassitude, Seigneur nous te supplions !

Refrain : Prends pitié de nous, fais-nous revenir fais-nous revenir à toi, prends pitié de nous !

Pour les hommes et les femmes de ce temps qui se laissent « brûler les ailes » par leurs passions, accorde-leur de retrouver leur liberté intérieure, Seigneur nous te supplions !

Pour ceux qui assument des responsabilités économiques, sociales, politiques ou religieuses, accorde-leur le courage de la vérité, Seigneur nous te supplions.

Intentions spontanées.

Thérèse a persévéré dans le combat. Sa maladie qui la minait physiquement et intérieurement n’a pas entamé sa vigueur. Elle est restée vigilante, ne s’appuyant pas sur ses propres forces mais sur celles que le Seigneur lui communiquait, et cela jusqu’à l’heure de sa mort.

A propos d’une novice qui la fatiguait beaucoup, je lui dis : c’est pour vous un fameux combat ! En avez-vous peur ?
-Un soldat n’a pas peur du combat et je suis un soldat.
Je ne suis pas un guerrier qui a combattu avec des armes terrestres, mais avec le glaive de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. Aussi la maladie n’a pu m’abattre. Je l’ai dit : Je mourrai les armes à la main. (DE)

Mathieu (10, 34-…39) :

Psaume 90 : A l’ombre de ses ailes n’aie plus peur de la nuit !

Oraison ensemble: Dieu qui ouvre ton Royaume aux petits et aux humbles, donne-nous, dans le combat de la foi, de suivre sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur le chemin de la confiance et d’obtenir, à sa prière, la révélation de ta gloire. Par Jésus-Christ notre Seigneur.

CHANT: D 131

Ref : Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même (bis)

1. Dieu a tant aimé le monde qu’Il lui a donné son Fils.

2. Aimez-vous les uns les autres comme Dieu vous a aimés.

3. Aimons-nous les uns les autres le premier Dieu nous aima.

4. Aimons-nous les uns les autres car l’Amour nous vient de Dieu.
5. Dieu nous a comblés d’Amour, faisant de nous ses enfants.