Homélie 33e
dimanche A - 2014 -
Carmel de Saint-Maur - Père Maurice Boisson
Proverbes 31,10...31 ; Psaume 127 ; 1
Thessaloniciens 5,1-6 ; Matthieu 25,14-30
Périodiquement, on nous
annonce la fin du monde ! Celle-ci n’est pas au Rendez-vous ! L’Avenir
définitif de l’univers et son origine restent mystérieux… On a pu voir cette
semaine un petit engin se poser quelque part à cinq cents millions de
kilomètres de là pour recueillir quelques éléments permettant d’en savoir un
peu plus sur les origines et la vie des mondes.
Cette fin d’année liturgique
nous tourne justement vers l’avenir final du monde, de l’humanité, de
nous-mêmes.
« Jésus parlait à ses disciples de sa
venue » (Matthieu 25,14) – c’est
la première ligne de cet Evangile. Il est déjà venu, il y a un peu plus de deux
mille ans, il est toujours là, vivant, c’est lui qui nous rassemble ce matin,
il reviendra dans la gloire. Nous le chantons plusieurs fois à chaque
Messe : « Nous attendons ta venue dans la gloire. »
A la fin des temps.
Quand ? « Au sujet de la venue
du Seigneur – dit la deuxième lecture –
ne parlons pas de délai ni de date » (1 Thessaloniciens 5,1).
« Vous ne savez ni le jour ni l’heure - dit Jésus lui-même – mais
tenez-vous prêts » (cf. Matthieu 25,13).
Comment ça se passera ?
Pas, non plus, de détails techniques à cette question. Sauf que ce que nous
aurons vécu, ce que nous aurons développé, les biens confiés que nous aurons
fait fructifier (c’est l’Evangile), tout cela compte pour cette destination définitive
du monde et de nous-mêmes, de l’humanité, comme autant de matériaux qui
construisent ce monde nouveau de Dieu, et comme autant de fleurs qui le rendent
beau, au retour du Christ.