mardi 30 décembre 2014

Message du pape pour la journée du malade: non à l’euthanasie!


Message du pape pour la
journée du malade: non à l’euthanasie!Message du pape pour la journée du malade: non à l’euthanasie!

Dans son message pour la prochaine journée mondiale du malade, le pape François dénonce le mensonge qui se dissimule derrière certaines expressions qui insistent sur la qualité de la vie. Pour lui, le temps passé à côté d’un malade est sacré.
La Journée mondiale du malade a été instaurée par Jean-Paul II et est célébrée chaque année le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. Dans le message qu’il adresse aux monde à cette occasion, le pape François s’est une nouvelle fois prononcé contre l’euthanasie. Il dénonce le mensonge qui se dissimule derrière certaines expressions qui insistent sur la qualité de la vie, en précisant que leur but est d’inciter à croire que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d’être vécues.
Dans ce texte rendu public ce mardi 30 décembre, au contraire, le Saint-Père rend un hommage appuyé à ceux qui prennent soin des malades ayant besoin d’une assistance permanente ; il reconnaît que leur tâche, est pénible surtout quand elle se prolonge dans le temps. Et pourtant, écrit-il, « voilà un grand chemin de sanctification. Le temps passé à côté d’un malade est un temps sacré, une louange à Dieu. La charité a besoin de temps alors que notre monde, harcelé par la hâte, la frénésie de l’action et de la production, oublie la dimension de la gratuité ».
Comprendre la valeur de l’accompagnement
Le pape François insiste sur la sagesse du cœur, qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères, spécialement à la souffrance innocente, qui sait être solidaire sans juger. Il fustige au contraire la fausse humilité de ceux qui recherchent l’approbation et se complaisent dans le bien accompli. Le Souverain Pontife rappelle par ailleurs la priorité absolue de la sortie de soi vers le prochain. Il invite les chrétiens à demander la grâce de comprendre la valeur de l’accompagnement, souvent silencieux. Quant aux personnes elles-mêmes plongées dans le mystère de la souffrance et de la douleur, elles  peuvent également devenir des témoins vivants d’une foi qui permet d’habiter la souffrance elle-même ; alors que l’homme par son intelligence n’est pas capable de la comprendre en profondeur.
Avec Radio Vatican

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