jeudi 11 février 2016

11 février 2016, Quelques pistes de réflexion

11 février 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
Hier nous commencions le Carême. Aujourd’hui Jésus nous enseigne quel est le bout du chemin de son carême. « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite ». Le bout de son chemin c’est sa passion, sa mort et sa résurrection. Puis Jésus parle à tous, et donc à nous ; il nous invite à faire le chemin avec lui : prendre notre croix, perdre notre vie pour la sauver. Ce n’est pas un fanatisme ; le fanatique met la croix sur les épaules des autres, fait perdre la vie aux autres avant de perdre la sienne. Jésus respecte et sauve la vie de tous. Notre carême nous engage à nous approcher de Jésus pour respecter et sauver la vie des autres…

Moïse l’exprime à sa manière : on est à la fin des livres de la Loi… juste avant la mort de Moïse. Et cette lecture nous parle  de choix et l’Eglise nous présente cette lecture au début du Carême parce vivre le carême n’est pas fait d’impositions mais de choix, et de choix essentiels : vie et bonheur ou bien mort et malheur… Ce choix est encore proposé une autre fois : « je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction ». Et c’est un choix à faire « aujourd’hui » : cette précision revient trois fois non pas parce que Moïse bégaye – mais parce qu’on ne peut remettre ce choix à demain : choisir d’aimer le Seigneur notre Dieu, marcher dans ses chemins, garder ses commandements… ou bien se laisser entraîner à se prosterner devant d’autres dieux et les servir…

Même idée avec le psaume, et là nous trouvons le premier psaume du psautier ; nous sommes donc au début d’un long chemin de prière, et si nous allons au bout de ce chemin jusqu’aux derniers psaumes, nous découvrirons alors des psaumes pleins d’« alleluia ». Le bonheur du psaume premier c’est d’aller jusqu’à la joie de Pâques. Ce premier psaume nous parle encore de bonheur et de choix : choisir le conseil des méchants, siéger avec les fanatiques qui ricanent et se moquent de tout ou bien alors se plaire dans la parole du Seigneur et méditer cette parole jour et nuit. Choisir un chemin ce n’est pas encore le parcourir. N’en restons pas là. Choisissons le chemin mais choisissons aussi de marcher sur ce chemin.

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