jeudi 18 février 2016

18 février 2016, Quelques pistes de réflexion

18 février 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
Certaines femmes ont une place toute spéciale dans la Bible. On les retrouve à des moments clés de l’histoire du peuple, quand l’histoire risque de tourner court. Le livre d’Esther - même s’il n’est qu’une histoire édifiante sans grand fondement historique – influe sur toute l’histoire parce que ce livre d’Esther est capable de transformer le peuple quand il lit ce texte pour la fête de Pourrim. « Il faut en garder tous les mots et n’en omettre aucun » disnet habituellement les juifs : ce sont des mots qui engagent chacun au service du peuple et des pauvres.

Esther c’est « l’étoile » selon les uns, « la cachée » selon les rabbins. Une étoile juive cachée à la cour des rois perses qui intervient auprès du roi pour sauver son peuple que le roi a décidé d’exterminer. La prière d’Esther nous signale plusieurs passages qu’elle effectue : sa prière engagée passe de la louange à demande.

 
Esther se sent seule, solitaire, orpheline, seule en présence de ce lion, le roi qui a décidé d’en finir avec son peuple. Et dans sa solitude, sa prière passe au « nous » : libère nous…  rends nous la joie. Esther ne reste pas repliée sur son angoisse, sa détresse ; elle cherche joie. Elle veut attirer l’attention par son langage harmonieux, son attitude gracieuse tout en restant avec les fidèles au Seigneur !

L’évangile nous place une nouvelle fois sur la montagne pour un enseignement sur la prière. Jésus parle aux disciples de leur vie de famille. Et pour dire quoi ? ce que disent déjà, et la Loi, et les Prophètes. Et Jésus propose du concret : demandez, cherchez, frappez. Cette attitude demandée aux disciples est reprise et expliquée en des remarque plus générale avec les mêmes verbes : demander, chercher, frapper. Et Jésus s’appuie sur l’attitude paternelle des disciples avec leurs enfants quand ils leur donnent pain et poisson ; attitude comparable à celle du Père des cieux, qui prépare de bonnes choses à ses enfants.

Finalement la Règle d’or. Elle existe ailleurs dans l’histoire des religions… mais de façon plutôt négative ; ne fais pas à d’autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ! Pour ne pas faire, il suffit d’aller dormir ! Jésus invite à autre chose bien plus dynamique : « ce que tu veux que les autres te fassent, fais le pour eux ». Ici pas moyen de dormir, c’est bien différent !

 

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