vendredi 18 novembre 2016

17 Novembre 2016, Quelques pistes de réflexion



 17 Novembre 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
Dans l’évangile, on sent bien qu’un drame se noue : Jésus arrive à Jérusalem et pleure en voyant la ville. Pour com-prendre le drame, il faut laisser Jésus nous en dire les étapes : « en ce jour, (en ce temps passé) si toi, Jérusalem, (ville de la paix) tu avais reconnu celui qui te donne la paix, » celui qui te fais Jérusalem, ville de Paix, qui te donne existence et consistance ! Tu ne l’as pas reconnu et maintenant cela reste caché. D’ailleurs, des jours viendront où tu vas disparaitre. Il est important de voir aussi comment des mots traversent tout l’évangile de Luc. Au début de l’évangile des mots comme le moment (favorable) comme la visite, Dieu qui visite son peuple ont déjà une grande importance et on les retrouve ici à la fin de la mission de Jésus.


Dans la première lecture, trois visions avec mise en œuvre de tous les sens : il y a des yeux qui voient, des parfums et des chants, une main qui tient le livre. Jean a besoin de toute son humanité pour cette rencontre de Dieu... Le livre ne dit pas ce qui va arriver mais le secret de l’histoire, n’apporte aucun déterminisme, aucune main mise préétablie de Dieu sur nous et notre destinée ; le livre rend intelligible notre histoire, et lui donne sens. C’est une aide de Dieu pour notre existence.

Puis il y a l’ange qui intervient devant le caractère dramatique de la vision : Jean se met à pleurer tout comme Jésus dans l’évangile, à cause des difficultés à comprendre l’histoire troublée de la communauté qui connait la persécution. Et l’ange le console ; c’est l’aide que Dieu envoie pour le consoler.

Enfin la troisième vision, c’est l’agneau, le Christ ressuscité : rejeton debout qui a donc remporté la victoire, avec la plénitude du pouvoir (les 7 cornes) et la plénitude de la sagesse (les 7 yeux), et aussi les traces de son martyre. Et puis un cantique : il y en a beaucoup dans l’apocalypse qui n’a donc rien d’un livre triste. C es cantiques sont bonne nouvelle, ouvrent une utopie politique, sont encouragement pour une communauté alternative à l’Empire romain, pour une communauté qui est là pour changer et transformer le monde…

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