jeudi 5 octobre 2017

Quelques réflexions - 5 Octobre



 Quelques réflexions - 5 Octobre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bohans
Esdras, Aggée, Zacharie, Néhémie… Nous sommes dans le déroulement logique du lectionnaire et toujours dans le fait de la reconstruction du Temple après l’Exil. Et aujourd’hui nous assistons à la proclamation solennelle de la Loi dans le Temple nouveau. Fait notoire : c’est le peuple qui demande à Esdras de proclamer la Loi. Et il répond favorablement à cette demande. Si l’estrade qui permet à toute l’assemblée de le voir a été faite exprès, il s’agit d’une célébration qu’on a préparé… De même, il a fallu prévoir la venue de gouverneur.

Mais le peuple est là, et nous découvrons son attention res-pectueuse à la lecture de la Loi et ses attitudes qui corres-pondent aux différents moments de la célébration : tour à tour nous voyons le peuple écouter, voir, lever les mains, s’incliner, se prosterner, demeurer debout, chanter « amen ! amen ! » Et la célébration se termine par une fête populaire où trouve place le partage avec celui qui n’a rien de prêt.


Jésus a appelé les Douze ; et ici il appelle 72 disciples. Il n’y a jamais assez de monde pour la mission ; et on ne devient dis-ciples-missionnaires qu’avec d’autres. La mission c’est aller vers les autres et vivre ensemble.

Aujourd’hui, certaines personnes engagées se prennent parfois pour les derniers des mohicans, et disent ; « après nous, il n’y aura plus personne ». Ont-elles un jour prié le Maitre de la Moisson en vérité et cru en Lui ? Et de plus, son invitation « Allez » en dit long : la mission ce n’est donc pas faire ce que nous avons toujours fait. C’est vivre en disciples missionnaires « dans toute maison, dans toute ville où nous entrons ».

Les groupes missionnaires entrent dans une maison et sou-haitent la paix mais savent que cette paix peut les précéder – là peut se trouver « un ami de la paix ». L’important est donc de vivre le partage, de partager les réalités quotidiennes : manger, boire, se reposer. Le groupe missionnaire entre aussi dans la ville. Là, il est sensible à l’accueil qu’il reçoit, attentif au plus pauvres, aux malades. A tous ils annoncent : « le règne de Dieu s’est approché de vous ». En cas de refus, le message est semblable: « Le Règne de Dieu s’est approché ».

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